Le Fonds d’aide à la presse est réactivé

Bonne nouvelle

Excellente nouvelle pour les journalistes de la presse privée : la réactivation du Fonds d’aide à la presse, gelé en 2014, est programmée pour l’année en cours, a annoncé le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer.

«Cette réactivation, validée par le Premier ministre sur la base d’une proposition que nous avions faite, tend à aider les médias privés à surmonter leurs difficultés financières, compliquées davantage par l’arrêt des activités engendré par la pandémie du Coronavirus (Covid-19)», a indiqué Ammar Belhimer dans un entretien au site l’ExpressDZ. La presse privée n’a jamais réellement bénéficié de ce Fonds censé aider les journaux quand ils sont en difficulté. L’aide est allée aux responsables de médias publics pour la prise en charge de leurs logements dits «sécuritaires». La réactivation du Fonds devrait s’accompagner logiquement, d’autres mesures de soutien surtout dans le contexte de la situation sanitaire créée par la pandémie de Coronavirus et de ce qui est attendu de la presse nationale comme contribution à la mise en échec de l’offensive médiatique hostile à l’Algérie lancée par des parties étrangères, visant la déstabilisation du pays. «Nous continuons à travailler pour une amélioration de la situation du secteur de la Communication qui a été durant longtemps rongé par les intrus et les affairistes», a promis le ministre qui a fait observer, que l’aspect de la sécurité numérique, qui constitue un défi majeur de l’heure, «exige que tous les sites électroniques d’information ou autres, soient hébergés localement afin de protéger les données du pays». Les journaux électroniques, existants et ceux à venir, sont ainsi invités à rapatrier l’hébergement physique et logique de leur site dans le domaine «.dz», sachant que les capacités nationales dans ce domaine sont de plus en plus importantes. Le ministre a affirmé que «l’Algérie nouvelle, telle qu’annoncée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde une importance cruciale à la liberté de la presse, levier de la démocratie». Il a rappelé que «le Chef de l’Etat fait de la communication l’un des piliers de la nouvelle République à travers la création d’un environnement favorable au renforcement du professionnalisme des médias et des journalistes», ajoutant que dans son programme contenant 54 engagements essentiels, «le président de la République consacre un intérêt particulier au secteur et aux professionnels des médias traditionnels et nouveaux». Belhimer a réitéré, à cette occasion, qu’«il n’existe pas de prisonniers d’opinion en Algérie».
L. A.