«La wilaya aura-t-elle un nouveau wali ?»

Mascara : Le président Tebboune veut faire le ménage de l’intérieur !

Presque treize mois après son intronisation à la tête de la wilaya de Mascara, M. Seyoud Abdelkhalek, via des bribes d’informations ces derniers temps faisant état d’un mouvement des walis, des échos distillés et non confirmés, des informations persistantes ont fait état d’un remaniement de certains walis jugés incompétents d’administrer la chose publique. Un mouvement partiel a été constaté sans pour autant donner une véritable dynamique, et ce, vu les inextricables problèmes qui rongent la plupart des wilayas touchées par des iniquités criardes.

Depuis la nuit des temps, à l’époque, le choix des nouveaux walis et leur affectation ont été déterminés par des critères de compétence intellectuelle, du sens de la communication, de la discipline et des qualités professionnelles. Un mythe. Du n’importe quoi pour vu que ca mousse. Dans ce contexte déplorable, des citoyens ont été pour la plupart du temps ignorés, voilés et humiliés lors des différentes pseudo-rencontre avec le premier magistrat de la wilaya, le tout ceinturé par des comportements ignobles de certains directeurs exécutifs corrompus et dont les signes extérieurs de richesse ostentatoire ne sont plus à démontrer où en Algerie ils ne sont jamais taxés en tant que tels. Ici, nous nous refusons à en faire un thème de propagande pour citer des noms, où nous laissons le soin aux divers services de sécurité de faire son travail dans ce chapitre des plus ahurissants dans ce qui se passe dans la wilaya de Mascara. Nous avons pour souvenance que l’ex- ministre de l’Intérieur Daho Ould Kalia a beaucoup insisté sur la nécessité de reformer les méthodes de gestion actuelles et d’être plus proche du citoyen et à l’écoute de ses doléances de ses préoccupations et problèmes.
Un leurre purement de consommation pour des fictions de maintien au pouvoir des uns et des autres dans les sphères des décisions des salons feutrés. La politique du pousse-pousse a complètement dévié la notion de jeter le discrédit sur une institution de la République en éternel refondation ou reforme dans le mauvais sens. Sans exceptions, les anciens ministres de l’Intérieur, sans les accuser, par mégarde ou par incompétence, ont enfreint à leur mission d’annoncer des walis à la hauteur de leurs missions. Les exemples ne manquent pas, dans ce qui se passe actuellement dans plusieurs wilayas ingérables à outrance, organisées dans les affres de la bureaucratie, corruption et népotisme, et ce, spécialement dans les marchés publics, fonciers et autres aubaines des aires dans les zones industrielles, à l’exemple des CALPIREF où le tout est enveloppé, et sans cesse renvoyé à son extérieur dans le «côté cour, côté jardin».
Pour rappel, l’ex- ministre de l’Intérieur, M. Nouredine Bedoui a souligné au cours de son intervention à Oran, que le nouveaux corps des walis devra donner des résultats positifs dans les six à huit mois prochains via des cahiers des charges et des contrats de performance qui lieront l’Etat aux commis chargés de la gestion des affaires des administrés. «Nous n’admettrons plus les erreurs, et encore moins des defaillances», a précisé le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Une circulaire détaillant les grands axes de travail et d’intervention des walis leur sera remise incessamment. En d’autres termes, la feuille de route en question se propose de mettre fin une bonne foi pour toute à la gestion approximative et surtout politique de la carrière des walis et à les sécuriser dans l’exercice de leur fonction, quels que puissent être les circonstances et les aléas de la politique de bazar pratiquée dans des wilayas. Il faut convenir, que depuis plus d’une décennie, des walis intègres en viennent à s’interroger sur leur avenir à chaque changement d’exécutif, voire des ministres. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales pour plus de transparence dira en face des walis présents au cours de cette réunion post-appréciation en ces termes : «ôtez vos casquettes de bureaucrates», résonne comme un avertissement à ceux ce qui se cachent derrière cette cornette révélatrice de beaucoup de tares.
Dernièrement, faute d’une communication institutionnelle, à tel point que la rumeur elle-même, toujours intéressée et souvent orientée vers la déstabilisation par la démobilisation, suffit à placer le wali dans une situation délicate. Cette déclaration de l’ex-ministre de l’Intérieur à Oran était un discours populiste pour séduire l’opinion public en pleine crise du Hirak. Les faux discours étaient présents à tous étages pourvu que ca mousse. Changement dans la continuité où le sens de l’Etat par son absence demeure en haut de la liste de la mauvaise communication institutionnelle, qui malheureusement perdure, et ce, à l’heure où nous mettons sous presse le présent article. Pour des observateurs avertis, l’objectif du président de la République, dont des cercles occultes veulent à tout prix l’escamoter demeure d’assurer dès à présent la cohésion de l’Etat et la constance de l’action publique des institutions constitutionnelles, qu’il faut soustraire aux enjeux et rivalités mettant actuellement en compétition personnes physiques et services techniques, enjeux et rivalités que risquent d’accentuer des institutions partisanes aux préoccupations électorales prochaines, obéissant à la logique de la politique politicienne, à l’exemple de ce qui se passe dans plusieurs wilayas.
Des références viles dont des partis politiques assoiffés par le pouvoir et l’argent veulent à tous prix casser la baraque très fragile de la démocratie en Algérie. Les applications sur le terrain des programmes de mise à niveau des walis de leurs compétences territoriales, initiés par les donneurs d’ordre en haut lieu vise à instituer un cadre de travail valorisant pour ces hauts fonctionnaires et susceptible d’être étendu à l’ensemble de l’appareil de l’Etat par la création de grands corps de l’administration seuls garants de la constance du service public et réservés par rapport à la succession des classes politiques et aux joutes électorales potentielles. En d’autres termes, le wali et par extension dans l’avenir, les commis de l’Etat à tous les niveaux devront être soustraits aux pressions de corps élus au titre de l’alternance des majorités gouvernementales. Pour le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, la neutralité de l’administration est une priorité, la stabilité et la sécurité de ses agents sont des moyens les plus adaptés, car le temps urge. Changement dans la continuité ou pérennité de l’Etat, nous laissons ceux qui sont autour de la table de tirer les conséquences des additions et autres soustractions d’un nouvel mouvement des walis.
L’interprétation malhonnête d’une certaine presse, spécialement arabophone, à la fausse objectivité et à l’impartialité hypocrite a conduit cette dernière à mélanger parfois, sans complexe, information et opinion, faits vérifiés et rumeurs, analyses documentées et impressions fantaisistes des salons feutrés. La principale raison est la recherche du profit maximal à court terme, pour plaire aux actionnaires et de manière de s’attirer des lecteurs puissent prendre plaisir à être excités par leur suspens. Pour conclure, la wilaya de Mascara a vu ces derniers temps un véritable déclin dans le mauvais sens de la chose publique, et cela saute aux yeux, vu que l’appareil administratif doit être indépendant, neutre et plus proche des administrés. Il doit être animé par des acteurs ayant des compétences pour une gestion rationnelle des ressources, dont le but est d’aboutir à un développement intégral pour une véritable paix sociale.
L’actuel wali, qui est très loin de des citoyens et ne porte pas la presse écrite indépendante édité à Alger dans son cœur a, paraît-il, mis à rude épreuve des pigistes de la presse régionale du pays pour des histoires d’écrits se rapportant à la coquette somme déboursée par les autorités sur une présumée visite ratée du ministre de l’Intérieur dans la wilaya de Mascara. Dans la wilaya de Mascara, on préfère cette cohorte de cameras qui pullulent pour parler et se faire voir au publics médusé par tant d’inégalités et autres fourberies des uns et des autres. La suite, on connait la chanson de ces responsables irresponsables qui aiment s’exhiber devant les cameras de la honte. N’en déplaisent à certains énergumènes voyoucrates qui pullulent dans les administrations tels des rats d’égout, et c’est honteux dans ce qui se passe dans une Algérie nouvelle.

Quand est-ce que ce gouvernement va enfin s’attaquer à un système fondé sur la propagande, la corruption, la bureaucratie et le gaspillage ?
Tout ceci semble bon a priori. Cependant, tout ceci est insuffisant, voire insignifiant. Ce n’est qu’un écran de fumée destiné à cacher la véritable immoralité de la vie publique. Se contenter de regarder ces choses revient à limiter son regard à la superficie du problème. Y aura-il un changement à la tête de la wilaya ?
Manseur Si Mohamed