Le Royaume-Uni compte mettre le cap sur le marché africain

Partenariat stratégique

Après sa sortie de l’UE (Union européenne), le Royaume-Uni compte mettre le cap sur le marché africain. A cet effet, le député britannique Alexander Stafford, a affirmé jeudi passé que l’Algérie pourrait être une porte d’entrée vers le continent africain dans sa globalité, en appelant les parlementaires à soutenir un engagement britannique fort avec l’Algérie afin de « réaliser nos ambitions mondiales».

Selon lui, il n’y avait jamais eu de meilleur moment pour établir un partenariat stratégique étroit avec l’Algérie, dans un contexte où «le Royaume-Uni cherche à accroître son influence sur le continent africain et à améliorer ses relations dans le monde arabe». A ce sujet, le député britannique a affirmé dans une tribune publiée dans le magazine The House, que «L’Algérie est en train de devenir un pays aux opportunités immenses pour le Royaume-Uni, s’imposant comme un acteur majeur au Moyen-Orient et en Afrique du Nord». «Je crois fermement que l’Algérie est un nouveau territoire vital pour la Grande-Bretagne alors que nous quittons l’UE (Union européenne) et cherchons à construire de nouveaux partenariats solides et passionnants dans le monde entier», a-t-il soutenu dans ce sens.
En outre, il a noté que «ayant la plus grande superficie en Afrique, l’Algérie est très développée avec une population jeune et éduquée. Le pays connaît actuellement une croissance substantielle de son PIB et peut se vanter de fournir des soins de santé et une éducation gratuits à ses citoyens Mettant en avant le fait que les Algériens sont largement bilingues en arabe, en français et en anglais dont l’adoption augmente rapidement, celui-ci a constaté l’existence «des opportunités pour les entreprises britanniques en termes de main-d’œuvre qualifiée et dynamique, mais aussi d’un marché de consommation toujours plus sophistiqué». Dans le même cadre, le député a signalé que l’Algérie «est la porte d’entrée de l’Afrique, un continent en train de lancer l’ambitieuse Zone de libre-échange africaine et de donner la priorité aux infrastructures, en plus des liens géographiques avec les pays du bassin méditerranéen et des liens culturels avec le Moyen-Orient». En matière de coopération, il a affirmé par ailleurs que «notre statut de plaque tournante pour la finance, la technologie et les énergies renouvelables, nos universités de classe mondiale, notre large éventail d’entreprises multinationales et innovantes, et notre leadership dans de nombreux secteurs économiques nous placent dans une position unique pour exporter des technologies et de l’expertise en Algérie».
Manel Z.