Vers la reprise des activités des anciennes entreprises

Développement

Plusieurs centaines de postes de travail sont en souffrance dans la wilaya de Guelma. Telle est l’information qui circule depuis quelques jours dans cette même wilaya et que les autorités refusent de commenter. Elle a été, toutefois, âprement discutée par la population qui s’interroge sur la manière de faire des autorités locales qui n’arrivent pas à débloquer un problème d’entrée sur le territoire national.

Il a été aussi soulevé par Youcef Benmahdi le ministre des Affaires religieuses ce dernier jeudi. Il était de passage à l’hôtel Rym El Djamil. Il faut dire qu’avec son potentiel industriel, agricole et les compétences humaines dont elle dispose, la wilaya de Guelma devrait reprendre du poil de la bête. Elle est en mesure d’imposer son développement local et régional en termes de production agricole et industrielle. Telle est la conclusion à laquelle sont arrivées les autorités et acteurs de terrain de toute la région. Notamment les groupes et chefs d’entreprises qui ont répondu à l’appel pressant lancé à sa population de plus de 150.000 âmes. A celle-ci, il est demandé de s’impliquer davantage dans le travail de la terre, de la céramique et celui de la transformation. Cette dernière devrait permettre la mise en marche de l’unité céramique (ETER anciennement ECVE) la plus grande capacité de production dans notre pays laquelle avec son statut, l’acquisition de 30% des actions du capital de la Société de raffinerie de sucre SPA Sorasucre sous licence CC-BY-SA, l’unité huilerie, l’augmentation de la production cycle et motocycle. Mais faudrait-il que les syndicalistes ne s’impliquent pas directement dans la gestion de l’entreprise comme cela s’est fait durant les années 1980. Il a suffit d’une menace de grève pour mettre à genoux les cadres gestionnaires. La toute dernière unité économique à avoir vécu cette malheureuse expérience avait été «Céramiques de l’Est» et ses 154 agents et cadres des quatre divisions. Malgré la volonté de ses gestionnaires, l’entreprise ETE n’avait pas pu sauver ce qui pouvait l’être de son outil de travail avant d’être condamné à la fermeture de leur outil de travail de céramique entre les mains de 154 travailleurs. L’on a pris pour exemple les statistiques des années 1980 pour situer le niveau de production et de transformation à atteindre pour être au rendez-vous de la production agricole, industrielle et de transformation. Il en est ainsi de l’unité de levure sèche dont rien n’explique la cessation d’activité, celle du sucre, de la céramique, de l’unité de levure sèche et son industrie faite de tracteurs, de cycles, motocycles. Ce qui lui avait permis, durant les années 1980, de s’infiltrer dans le secteur industriel non seulement algérien mais aussi africain et européen. Tant de secteur dont les produits de qualité étaient ciblés grâce à leur qualité reconnue par des experts. Au plan de l’élevage, le partenariat était mis sur un accent particulier telle que la structuration continue des chaînes de valeur d’agro-élevage encourageant le déploiement des pratiques agro écologiques ainsi que la création d’emplois dignes et durables. La wilaya de Guelma répondait jusqu’à la fin des années 1980 à des enjeux multiples de soutenabilité économique du secteur, mais aussi aux besoins impérieux d’équité sociale, de transparence, de respect de l’environnement et des ressources naturelles nationales. Il faut dire que dans cette wilaya agro-pastorale de l’Est de l’Algérie, ce secteur compte parmi les principaux leviers de développement de la région où près de 70% de la population vit encore en zone rurale. Aujourd’hui, plusieurs milliers d’hectares de terres arables non cultivées y sont déclarés. Ce qui lui offre un potentiel de croissance considérable. La modernisation du secteur agro-pastoral- local, notamment et le social business sont autant de priorités à mettre en œuvre afin de combiner performance économique et la préservation de l’environnement. Depuis de nombreuses années, les membres la Chambre agricole s’engagent en faveur de la qualité et de la durabilité des filières agro-industrielles sur le plan économique et social. Plusieurs de ses membres ont entrepris des relations avec des partenaires étrangers. Ils entendent continuer à structurer conjointement des chaînes de valeur durables, répondant aux enjeux actuels de l’agriculture en locale. «Notre adhésion à l’initiative multilatérale s’inscrit dans la logique collaborative de notre Chambre, se félicite un des membres de la Chambre d’agriculture de Guelma. «La transformation de l’agriculture avec des chaînes de valeur durables et compétitives se fera avec la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes du secteur», se projette-t-il. Il paraissait vouloir prendre à témoin djebel «Mermoura» où ont péri dans leur combat quotidien contre l’occupant français, nos valeureux chouhada
A. Djabali