Matérialisation des projets

Développement

Une soixantaine d’entreprises commerciales et industrielles implantées dans diverses régions du pays dont celles du Sud y compris Tamanrasset, Illizi et Ouargla, devraient voir le jour prochainement. Il s’agit là d’un nouveau défi de développement de leur secteur respectif que se sont fixés les services des ministères de l’Industrie et du Commerce.

Les programmes de ces deux institutions républicaines ont été annoncés ce dimanche quelques minutes après l’installation officielle dans leurs fonctions des deux nouveaux responsables de l’État. Inspiré par la politique d’ouverture des activités portuaires à travers tout le pays, l’initiative des ministères de l’Industrie et du Commerce auxquelles devraient se joindre les différentes Chambres de Commerce et d’Industrie du pays ainsi que d’autres partenaires socio-économiques vise à favoriser le développement industriel et régional et à produire localement les besoins en consommation de la population ainsi que ceux destinés à l’exportation. Tels que révélés par leurs initiateurs, les programmes en question, consistent à créer des petites et moyennes industries et entreprises (PME-PMI) dans plusieurs régions du pays. L’objectif étant en premier lieu de générer des emplois et d’ajouter de la valeur ajoutée aux ressources brutes. La transformation agro-alimentaires semble pour l’instant le projet phare. Des usines de production de jus de fruits, de transformation de pommes de terre et de tomates devront être installés dans le cadre de ces programmes, révèlent des sources sous le sceau de l’anonymat. Jusqu’ici une trentaine d’industriels se sont mis à l’œuvre pour la concrétisation du programme pour lequel ils ont été désignés.
La première industrie ciblée est une usine de transformation de fruits et de tomates. En fait, il s’agit d’un projet d’un complément alimentaire appartenant à un investisseur privé de transformation alimentaire implantée dans la région de Guelma. Si l’on se réfère à ce projet dont les équipements sont bloqués depuis des mois au large d’un des ports algériens pour un problème de surestarie, les projets parviennent majoritairement du secteur privé. Il est dit que dorénavant, le Gouvernement, lui, s’occupera seulement de faciliter le traitement des dossiers comme l’accès au crédit ou celui de la logistique, de la formation, ou de l’exonération des taxes et impôts. Ces dernières années, l’Etat mise sur les infrastructures économiques. Les retombées devraient également atteindre la réalisation de nouveaux réseaux routiers, l’entretien et la réhabilitation d’autres (autoroutes et routes nationales). Il est aussi question de reconstitution du réseau routier urbain et intercommunal dans un état déplorable depuis des décennies. Et pourtant, il garantit la mobilité et le développement local et régional qui nécessite une plus grande reconsidération. Selon plusieurs experts, il doit aller de pair avec tout programme socio-économique.
Au vu de la préparation politique qui a caractérisé les changements annoncés, tout indique que plus rien ne pourra empêcher la caravane d’avancer. Ce que démontre l’homogénéité des actions entreprises au plus haut niveau de l’Etat. Bien que de récente date, le chef du Gouvernement lui-même de récente date, qui a décidé de maintenir à leur poste la plupart des ministres, devrait poursuive son chemin. Les projets déjà mis en place depuis l’avènement de Abdelmadjid Tebboune à la Présidence de la République a permis la création de plusieurs milliers d’emplois à travers plusieurs dizaines de petites et moyennes entreprises. Elles ont aussi ouvert de nouveaux horizons pour de milliers de jeunes des deux sexes avec le futur promis par les nouveaux gouvernants.
Comme ils se sont engagés collectivement ou individuellement à mieux prendre en charge ceux appelés à quitter les foyers pauvres pour résider dans des logements sociaux à la mesure de leur attente. Le Gouvernement, lui, s’est dit prêt à faciliter les choses comme l’accès au crédit, celui de la logistique, de la formation, ou des exonérations fiscales. Il faudrait ajouter la multiplication des travaux d’infrastructures de base comme l’électricité et assurer une bonne connectivité internet. De même, de bonnes connexions internet sont indispensables pour faire sortir ces secteurs de leur actuel isolement. En tout état de cause, le compte à rebours est lancé et rien ne servira de tenter de l’arrêter. La pendule tourne à grande vitesse en Algérie et pour peu que les contrôles soient bien mis en place, la machine est bien lancée et rien ne l’arrêtera plus.
A. Djabali