La célébration du 22 février reflète l’attache puissante entre l’Armée nationale et la Nation

Face à toute tentative de fissuration du lien

Le ministre de la Communication, porte parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé avant-hier à Alger qu’en décrétant le 22 février de chaque année une journée nationale de la fraternité et de la cohésion peuple-armée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune «a donné tout leur sens aux valeurs de solidarité, d’unité, de fraternité et de cohésion entre le peuple et son armée».

Une cohésion qu’a selon lui, mis en échec, lors du Hirak, toutes les tentatives de sa fissuration ou étiolement. Ainsi, M. Belhimer a noté que l’institution de cette Journée «vient consacrer un lien authentique et exceptionnel reflétant l’attache historique puissante entre l’Armée nationale populaire (ANP) et la Nation». A ce propos, il a fait remarquer qu’en Algérie l’Armée et le Peuple «sont l’incarnation du passé et du présent communs et du futur prometteur pour lequel nos glorieux Chouhada ont payé un lourd tribu à travers la plus héroïque épopée de lutte et de résistance face à l’une des plus puissantes forces coloniales».
Abordant la conjoncture sanitaire induite par la pandémie de la Covid-19, le ministre de la Communication a relevé que l’Algérie a pu, en peu de temps, engager le processus du changement et du renouveau pour asseoir la démocratie représentative, participative et effective, fondée sur la promotion du système des droits et libertés et l’adaptation à l’évolution technologique croissante. Pour le porte-parole du Gouvernement, cet effort national, traduisant les engagements du président de la République d’opérer des changements radicaux et des mutations qualitatives afin de jeter les bases d’un Etat de droit et éradiquer les racines de la corruption, «a été couronné par une nouvelle Constitution consolidant les libertés et les droits notamment des femmes et des jeunes». Il a cité, dans le cadre de ces acquis, le chantier de l’avant-projet de la révision de la loi organique relative au régime électoral.
A ce propos, le ministre a rappelé la grâce présidentielle décidée par le président de la République au profit de nombre de détenus dans le cadre des démarches qui vise à instaurer un climat d’apaisement et de la main tendue pour l’édification de l’Etat de droit et de justice. Plus que des tentatives sournoises des ennemis de l’Algérie d’investir le Hirak, M. Belhimer a fait état d’«une guerre électronique, concentrée et vile, ciblant aussi bien les éléments à la base de la force de l’Algérie que le lien synergique exceptionnel entre l’Armée et la Nation».
Manel Z.