L’Algérie à la tête du Comelec pour trois ans

Électricité

L’Algérie, représentée par Sonelgaz, a pris la présidence du Comité maghrébin de l’électricité (Comelec) pour un mandat de trois ans (2021-2023), a indiqué avant-hier un communiqué de Sonelgaz.

La décision a été prise lors de la réunion du Comelec, tenue mardi dernier par visioconférence, avec la participation du Président- directeur général (P-dg) du groupe Sonelgaz, Chaher Boulakhras, aux côtés des membres du Comité, représentants des compagnies d’électricité de Libye, du Maroc, de Tunisie et de Mauritanie, a précisé la même source. Dans son intervention, M. Boulekhras a mis en avant «la volonté de l’Algérie, à travers Sonelgaz, de renforcer la coopération et les échanges dans le domaine de l’énergie électrique sur le marché maghrébin». Pour lui, il est temps d’accélérer les mesures nécessaires à la concrétisation du projet de construction d’un marché de l’électricité maghrébin, rappelant que «tel est l’objectif pour lequel a été créé le comité».
Par ailleurs, le P-dg du groupe Sonelgaz s’est dit «satisfait de la coopération entre les Etats membres du Comelec dans le domaine de l’électricité», mettant en avant «les grands progrès en matière de coopération entre les pays maghrébins». «Les réseaux électriques de nos sociétés maghrébines sont interconnectés et disposent d’une infrastructure solide qui permet d’augmenter l’échange d’électricité», a précisé le responsable, soulignant que la question de l’électricité dans le Maghreb arabe «s’articule autour de la création d’un marché de l’électricité maghrébine avec des techniques modernes».
Après avoir insisté sur l’impératif de «former les blocs économiques régionaux», M. Boulekhras a précisé que le secteur de l’énergie «offre une grande opportunité pour concrétiser la complémentarité sectorielle à même de constituer un axe principal de complémentarité de l’ensemble de l’économie maghrébine». En outre, le DG de la Sonelgaz, a souligné que l’intégration maghrébine constitue «le meilleur moyen pour le règlement des problèmes dont souffre la région, particulièrement le chômage et les problèmes sécuritaires».
Pour celui-ci, «il est temps pour le Grand Maghreb arabe de réfléchir à une politique commune et responsable visant à trouver des solutions régionales à tous les problèmes liés à l’énergie», ce qui permet au Maghreb arabe d’être «le principal acteur dans la région euro-méditerranéenne et de tirer profit de sa position géographique pour approvisionner l’Europe en énergie propre».
Manel Z.