Les opérateurs appellent au paiement de leurs factures

Séminaire sur la loi des Finances

Ce dernier samedi à l’hôtel «Sheraton» de Annaba, les opérateurs économiques de différentes régions du pays étaient présents au rendez-vous que leur avait fixé la Chambre de Commerce et d’Industrie «Seybouse».

Ils répondaient à l’invitation que leur avait adressée cette «CCI» Ces opérateurs et représentants d’institution avaient à prendre note ou à clarifier les nouvelles directives et orientations définies par la loi des Finances 2021. Ils le faisaient sous la direction des spécialistes de l’Université, des Douanes, de l’Association Nationale de Développement des investissements (Andi), celle-ci paraît être bien menée par sa jeune directrice Mme Bouzit Karima qui a stimulé les énergies de la composante humaine de son institution De même que celle représentative des experts fiscaux et de beaucoup d’autres associations et agences engagés dans la formation et les orientations préliminaires. Elles portent aussi sur les dispositions applicables dorénavant dans toute démarche économique y compris celle des start-ups, des experts fiscaux, des douanes telle que précisée dans la première partie ayant trait aux voies et moyens en ce qui concerne l’équilibre financer.
Ou en ce qui concerne le chapitre des dispositions relatives à l’exécution des budgets et aux dispositions relatives aux ressources (Dispositions douanières-domaniales – pétrolières – diverses – Dispositions domaniales- fiscalité pétrolière – dispositions diverses). De nombreuses autres dispositions ont été abordées (taxes parafiscales, budget et opérations financières de l’Etat. Bon nombre de chef d’entreprises ayant pris connaissance des dispositions diverses applicables aux opérations financières de l’Etat ont abordé cette question. Plusieurs dizaines d’entre eux sont sortis de leur silence. Pour cause, plusieurs n’ont pas encore reçu leur paiement concernant les travaux achevés depuis des années. Des démarches ont déjà été entamées auprès des responsables du fonds niveau du ministère des Travaux publics mais sans suite favorable. Les entreprises qui effectuent les travaux font ainsi appel aux responsables de payer leur facture. Selon les explications fournies, le paiement des factures traîne depuis des mois après la fin des travaux. La plupart d’entre eux ainsi que leurs fournisseurs ont dû faire des emprunts bancaires pour achever les travaux.
En l’absence de paiement de la part des responsables, il leur est quasiment impossible de rembourser ces prêts. Le même problème se pose pour la réalisation ou la réalisation et l’entretien des routes communales et urbaines malgré la disponibilité des fonds. Les opérateurs économiques ont également abordé l’état des routes secondaires, urbaines et communales qu’ils affirment être dans un état de dégradation avancée. Pourtant, chaque année, l’Etat prévoit un fonds destiné à la réalisation des travaux d’entretien des routes urbaines et communales. Il est prélevé sur les impôts et taxes des automobilistes pour prévenir la dégradation de la voie publique. C’est dire que le partenariat avec les entreprises qui procèdent à l’entretien des routes et chaussées ne doit pas être négligé. En tout état de cause, nombreuses étaient les voix des opérateurs économiques qui s’étaient faites entendre. Les uns réclamaient le paiement de leur facture. Les autres appelaient à davantage de compréhension dans le calcul des taxes et impôts.
A. Djabali