Les espaces publics squattés par les commerçants de l’informel

Relizane

Le phénomène des trottoirs squattés est devenu un fléau de plus en plus fréquent dans tous les quartiers de la ville de Relizane, ou presque. Ainsi, le déplacement d’un endroit à un autre est synonyme d’une véritable «acrobatie». L’exercice est souvent parsemé par un danger réel. L’accident est un scénario à ne pas écarter.

D’ailleurs, les conditions sont réunies pour qu’un scénario pareil arrive un jour. Nul n’est à l’abri d’un accident, a tenu à marteler un parent d’élève, qui n’a pas d’ailleurs hésité à qualifier cette situation de «rocambolesque». Elle l’est certainement par son caractère un peu particulier. Les piétons empruntent souvent la même voie que les voitures, dans un décor invraisemblable qui dénote clairement de cet aspect anarchique caractérisant la ville de Relizane.
Une anarchie qui a réussi à s’installer un peu partout. Aucun quartier n’a été épargné par les effets d’une gestion qui laisse vraiment à désirer. Ce qui se passe au centre-ville n’est en fait qu’un exemple très illustratif de cette même gestion. Et ce ne sont certainement pas les quelques projets, inachevés, lancés ici et là, qui vont «contredire» cet état de fait décevant. Certains vont peut être justifié ladite situation par les travaux en cours de réalisation. Mais, est-ce suffisant pour que les choses échappent carrément au contrôle des services concernés ?
N. Malik