«Participer aux élections pour contribuer à la construction de l’Algérie nouvelle»

Lamine Osmani, président du parti «Sawt Echaab», (la Voix du peuple) :

Le président du parti «Sawt Echaab» (La voix du peuple), Lamine Osmani a évoqué, avant-hier samedi à Tiaret, le prochain rendez-vous électoral. Confirmant, au passage, la participation de sa formation politique à cette échéance électorale.

«C’est le moyen qui permettra de contribuer à construire l’Algérie et à renforcer les institutions de l’Etat», a indiqué Lamine Osmani, appelant, à l’occasion, les militants de son parti à la mobilisation pour présenter des compétences et des cadres ayant, a insisté le président du parti «Sawt Echaab», une expérience dans la gestion afin de contribuer à la construction de l’Algérie nouvelle. Intervenant lors d’une rencontre ayant regroupé les militants du parti de «La Voix du peuple» des wilayas de Tiaret, Saïda, Mascara et Tissemsilt, Lamine Osmani a estimé que la participation à la prochaine échéance électorale, de sa formation politique, constitue le moyen qui nous permettra de contribuer efficacement à la construction de l’Algérie nouvelle à laquelle aspire le peuple algérien et au renforcement des institutions étatiques représentées par les assemblées élues.
Affirmant l’engagement de son parti et son attachement aux principes et constantes de la Nation dont, a observé le président du parti «Sawt echaaab», l’identité nationale, la religion et la démocratie émanant des bases populaires pour construire les institutions d’un Etat fort qui découlent de la volonté populaire. L’élaboration des listes de candidats de sa formation politique relève, a affirmé le premier responsable de cette formation politique, «Sawt Echaab», ou «La voix du peuple», des prérogatives des bureaux politiques de wilayas du Parti. Lors de la célébration de la Journée nationale du Chahid, coïncidant avec le 18 février, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé, dans un discours à la Nation, la dissolution de l’actuelle Assemblée populaire nationale (APN) et l’organisation d’élections législatives anticipées. Conformément aux dispositions de l’article 151 de la Constitution qui stipule que «le Président du Conseil de la nation, le Président de l’Assemblée populaire nationale, le Président de la Cour constitutionnelle et le Premier ministre ou le chef du Gouvernement, selon le cas, consultés, le président de la République peut décider de la dissolution de l’Assemblée populaire nationale ou d’élections législatives anticipées».
Dans les deux cas, a-t-on expliqué, les élections législatives ont lieu dans un délai maximal de trois (3) mois. Dans le cas où ces élections ne peuvent être organisées dans les délais prévus en raison d’une impossibilité quelconque, ce délai peut être prorogé d’une durée maximale de trois (3) mois après avis de la Cour constitutionnelle. Fin novembre dernier et commentant les résultats du scrutin sur la révision de la Constitution, Lamine Osmani avait estimé que le verdict de l’urne est sévère et sans appel. «Le faible taux de participation au référendum reflète l’échec de la classe politique», avait-il indiqué, soutenant que le faible taux de participation au référendum du 1er novembre est dû à la mollesse de la classe politique.
Rabah Mokhtari