La FIFA joue sa finale… le 12 mars au Maroc

Ahmad Ahmad se retire !

Qui veut brouiller les cartes ? Naturellement il y a bien des personnes qui militent pour que cette brouille puisse éviter les filets afin que ceux qui sont au niveau des gradins, ne crient pas au scandale et évitent l’affrontement. Non, rien de cela. Les artisans savent quels outils utiliser pour que demain au Maroc, ils puissent jouer tranquillement la finale.

Du monde, il y en aura, il viendra de toute l’Afrique puisque toutes les compagnies aériennes seront autorisées d’atterrir. Sur place, il ne peut y avoir de cafouillages dans les déclarations qui seront faites par les uns et les autres. Le football africain dérange. Il est au cœur d’une révolution. Ceux qui veulent faire pencher la balance ne seront pas nombreux, le scénario est déjà en place, ceux qui s’aventurent, la FIFA, risquent des sanctions et seront classés comme mauvais élèves du football. Pas de forts symboles qui s’afficheront après coup. Les déclarations d’après les élections sont déjà prêtes, lues et relues par le comité de censure qui veillera à ce que toutes les bosses qui ont contribué au passage du football aux mains de la FIFA puissent applaudir et souhaiter de belles choses au président de la CAF que Gianni a choisi pour eux. Janvier 2021, le TAS accepte la demande de suspendre… Ce vendredi, l’instance basée à Lausanne en Suisse a annoncé qu’elle avait «accepté la demande de suspendre, temporairement, les effets de la décision de la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA jusqu’au prononcé de la sentence finale» et ceci «en raison notamment d’un risque de dommage irréparable pour Ahmad en cas de maintien de la sanction disciplinaire durant la période précédant les élections de la CAF». Autrement dit, Ahmad est autorisé à faire campagne, en revanche le TAS n’a pas remis en cause la décision de la FIFA qui a rejeté sa candidature pour la présidence de la CAF en raison de sa suspension. «La formation arbitrale a rejeté la demande de mesures provisionnelles de Ahmad visant à ce qu’il soit fait l’interdiction à la FIFA de prendre toute décision ayant pour conséquence d’empêcher Ahmad ou de lui rendre plus difficile de se présenter à l’élection à la présidence de la CAF prévue le 12 mars 2021», souligne ainsi le communiqué. Le maître d’œuvre avait pourtant sanctionné Ahmad-Ahmad En novembre dernier, le Tribunal arbitral du sport rendait son verdict. Le président Ahmad-Ahmad alors sanctionné par la FIFA d’une interdiction d’exercer durant cinq ans toute activité liée au football ainsi que d’une amende de 200 000 francs suisses pour de multiples entorses au code d’éthique, dont des détournements de fonds. La dernière carte est écrasée «Ce lundi, l’instance qui siège à Lausanne a annoncé qu’elle a partiellement admis l’appel du Malgache en réduisant sa suspension à deux ans et en diminuant son amende à 50 000 francs suisses». Estimant qu’Ahmad a «violé le code d’éthique de la FIFA en finançant notamment le pèlerinage à La Mecque de plusieurs présidents de Fédérations de football africaines, mais l’instance a en revanche considéré qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour conclure que le boss du football africain a fait preuve de favoritisme en nouant un contrat avec la firme Tactical Steel au moment du CHAN-2018». Ahmad-Ahmad suit… Quoi qu’il en soit, même réduite à deux ans, la suspension d’Ahmad l’empêche de briguer sa succession à la tête de la CAF à l’occasion de l’assemblée générale élective de l’instance qui aura lieu vendredi à Rabat au Maroc. En vertu de l’accord noué avec ses trois concurrents d’Afrique de l’Ouest, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe sera donc le seul candidat et futur président de l’instance, estime un journal sportif Africain.

H. Hichem