Le rôle de l’Algérie hautement apprécié

Situation au Mali

Lors de sa visite d’amitié et de travail à Alger, le chef de l’Etat malien, Bah N’Daw, a exprimé, selon le communiqué conjoint ayant sanctionné cette visite, sa «haute appréciation du rôle-clé» que joue l’Algérie en sa qualité de pays voisin, de chef de file de la Médiation internationale et de président du Comité de suivi de l’Accord, pour «restaurer la paix, la sécurité et la stabilité au Mali dans le strict respect de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat du Mali sur toute l’étendue de son territoire».

Il a salué «les efforts inlassables de l’Algérie pour consolider la cohésion entre les Maliens par le dialogue et la promotion des valeurs ancestrales du vivre-ensemble et d’entente qui ont toujours prévalu au sein de la société malienne dans sa riche diversité», exprimant «le vif souhait que ce rôle soit poursuivi». Le Président Abdelmadjid Tebboune, et son homologue malien ont réaffirmé «la pertinence» de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger en tant que «cadre idoine pour la consolidation du retour définitif et durable de la stabilité dans le pays».
Le Président Tebboune s’est félicité, de son côté, de «l’opérationnalisation de tous les organes de la Transition conformément à la Charte et à la Feuille de route de la Transition», saluant l’adoption par le Conseil national de Transition du Plan d’action du gouvernement en ce qu’il vise, à travers ses six axes d’action, à «réunir les conditions nécessaires à l’organisation des prochaines élections générales et au retour à la normalité dans le pays». Il a souligné «la nécessité impérieuse que la Transition se poursuive dans la sérénité et l’apaisement afin qu’elle puisse être couronnée par la tenue des échéances électorales dans les délais fixés», renouvelant «l’entière disponibilité» de l’Algérie à continuer à apporter son «appui multiforme» à la Transition et réitérant «sa détermination à ne ménager aucun effort pour diligenter la mise œuvre de l’Accord».
Concernant la question du Sahara occidental et l’escalade militaire subséquente entre les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, les deux chefs d’Etat «demandent aux deux parties de reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général des Nations unies, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir à une solution politique juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies et l’Acte constitutif de l’Union africaine».
L. A.