L’ombre s’en va, le logement arrive

Tiaret

Le ciel se débarrasse de ses nuages sur le vaste sol du Sersou et l’ombre s’en va, les directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ont choisi le chemin du monde rural, l’accès, l’électrification, le gaz et le toit.

Ce jeudi, 18 mars 2021, a conduit une forte délégation à travers six localités lointaines pour la mise en service du gaz de ville à Sidi Amor (Frenda), dont 220 foyers raccordés, et de l’autre côté, 216 habitations rurales éparpillées à travers cinq zones les plus reculées du chef-lieu qui ont bénéficié de l’électrification rurale dont Guettifa se trouve sur l’axe frontalier (Tiaret-El bayadh ), un paradis steppique connu par l’élevage et l’agriculture, et la fixation de sa population ouvre ses axes pour accueillir ses transitaires ou l’Etat a injecté une somme colossale pour la réalisation de 2.000 unités rurales sur le territoire de la wilaya. Pour maquer ce grand événement victorieux, le wali de la wilaya a consacré, ce 19 mars, sa visite à Sidi Amor implantée sur les hauteurs de Frenda pour la mise en service du gaz de ville, un projet réalisé avant les délais par une entreprise locale pour un coût de 226.880.289 DA inscrit au programme CCGCL 2020, dont le montant dégagé pour le transport et la distribution est de 258.888.000 DA et 79.982.289 DA, selon le wali Deramchi Mohamed Amine.
La fiche technique nous avance la consistance physique de 8.224 km, dont le transport (4.645 km) et la distribution (3.579 km) pour alimenter 250 foyers occupés par 1.058 villageois. Ce lieu, dans un passé durant l’hiver. Les nuits et les matinées sont glaciales et le verglas couvre chaque matin les routes, les champs et les maisons. «Nous pouvons supporter tout en sortant pour travailler, mais nous avons besoin de chaleur dans nos foyers quand on rentre le soir. Les enfants, en bas âge surtout, ne peuvent pas supporter le froid», nous dira Hadj amor. «Je travaille à Frenda et quand je rentre chez moi le soir, d’une main la bonbonne de gaz et de l’autre le gazoil». Pour Khalifa, souriant, devant la délégation enfin il fait chaud à Sidi Amor avant d’avancer la phrase avec le feu on enterre l’ombre monsieur la wali». Après la mise en service du réseau et 250 habitations alimentées, on compte lors de notre couverture médiatique de cette journée fatidique et bénéfique à travers les coins reculés au nombre de cinq, pas moins de 220 habitations du monde rural ont bénéficié de l’électrification.
Grace à la bataille menée par la direction des travaux publics avec son parc roulant pour l’ouverture des pistes, nous découvrons le palpable, une toile d’araignée des fils électriques suspendus sur les poteaux avec une distance de plus 60 km afin d’alimenter 5 patelins relevant des communes de Chehima et Aïn Bouchekif. Guettifa, une localité agricole et riche par l’élevage, a bénéficié d’une enveloppe de 22.850.000 DA pour alimenter 34 unités rurales dont des fixes spécialisés pour la production de la viande rouge et blanche avec un réseau de plus de15 km, soit une moyenne de 400 mètres de fils pour chaque bénéficiaire. La longueur du réseau est de 2.753 km (moyenne tension) et 12.966 km (basse tension), selon le responsable du secteur Boudjella Miloud. Ce projet a réussi à fixer 34 familles qui ont rejoint leur terre, depuis le lancement du projet s’ajoute le renforcement avec trois groupes électriques».
La seconde étape a conduit la délégation à Kirbou, qui a bénéficié de l’électricité dont le projet est estimé à 45.960.000 DA pour une longueur de 24.031km doté de quatre groupes touchant 43 habitations rurales. Vu la superficie de la commune de Chehima et son paradis steppique on rejoint le patelin ElGroun sur un trajet de 98 km pour la mise en service du projet de l’électrification rurale aux profits des 30 habitations éparpillées sur cette terre fertile. Le coût du projet est de 21.800.000 DA, réalisé dans un laps de temps sur un réseau de 13.429 km (moyenne tension), 3.075 km (basse tension) 16.192 km et l’installation de deux groupes électriques à Aïn Bouchekif, une des communes le plus riches de la wilaya avec ses complexes (SNVI– MERCEDES), l’aéroport, où la production de la pomme de terre bat son plein, s’ajoutent les céréales et l’oignon, les autorités locales ont injecté une somme colossale et un quota d’aides (habitation rurale) pour encourager les villageois à retourner à leurs terres dans un passé abandonnées.
Pour la terre de Torrada peuplée par des dizaines d’agriculteurs et éleveurs, a bénéficié d’un projet inscrit au chapitre de l’électrification estimé à 131.400.00 DA pour alimenter 22 foyers sur un réseau de 6 km et la mise en place d’un groupe électrique. Et au chef-lieu de la commune, les autorités locales ont bouclé cette visite par la mise en service de l’électricité à la cité Ali Maachi, un réseau vétuste qui offre quotidiennement aux 87 familles des coupures fréquentes. Le constat de la femme (à la tête de la daïra) et son lieutenant le maire Boudali ont réussi à enterrer ce phénomène afin d’éviter tous les dangers et ont injecté un montant de 7.009.857 DA et la pose d’un groupe de (400 KVA). Pour appel, la wilaya de Tiaret a bénéficié de 2.000 aides (habitation rurale), a déclaré le wali Deramchi lors de cette journée historique soldée par le raccordement au gaz de ville pour 220 foyers, 216 autres habitations du monde rural alimentées par les deux fils électriques et le toit pour plus de 400 bénéficiaires.
Hamzaoui Benchohra