Belmadi a-t-il tous les droits ?

La Der

Les événements se précipitent au sein de la Fédération algérienne de football. Nous pensions que cela allait se limiter à cette histoire d’assemblée extraordinaire ou élective, cette relation tendue entre la FAF et le MJS, mais il y a plus.

Déjà, il y a cette annulation surprise de la conférence de presse que devait animer le sélectionneur national Djamel Belmadi dimanche au Centre technique national de Sidi Moussa. Une annulation de dernière minute qui n’est pas expliquée, à ce jour, et qui engendre des réactions multiples face à une absence d’explication de nos amis du service médias de la FAF. Belmadi a-t-il réellement décidé seul ou a-t-il reçu un ordre, ou alors a-t-il eu peur d’être gêné par des questions relatives à la «guéguerre» entre son patron et Khaldi ? Ceux qui connaissent Belmadi savent que personne ne peut lui imposer quoi que ce soit. C’est dire que s’il ne voulait pas «voir» les journalistes, il n’aurait pas programmé cette rencontre.
Seulement, un incident a survenu lundi à l’occasion de la zone mixte programmée au CTN, et qui a vu le sélectionneur la quitter après qu’un journaliste ait franchi la barrière. Il n’en fallait, apparemment, pas beaucoup à Belmadi pour fausser compagnie aux médias. Attendait-il une aubaine pour filer et éviter ainsi les questions qui gênent, lui qui d’habitude ne se gêne pas pour esquiver certaines questions ? A-t-il, à ce point, une phobie envers les journalistes pour leur manquer de respect à ce point ?
Car en quittant la zone mixte sans la moindre explication et laissant les représentants des médias perplexes, ce sont les supporters, et donc des Algériens qui sont lésés, et non les journalistes. C’est au peuple algérien que l’on manque de respect en se comportant de la sorte. Sinon, à moins qu’il n’y ait eu autre chose, il fallait expliquer ce brutal arrêt de la part de l’employé de la Fédération algérienne de football. Car en tant que tel, il doit rendre des comptes, il est tenu de communiquer, seulement communiquer pour éclairer la lanterne des Algériens qui ont mis ce sélectionneur sur un piédestal il n’y a pas si longtemps, c’est la moindre des choses…
Sofiane G.