Les mercenaires et traîtres bientôt remis à la justice algérienne

L’extradition effective

La Convention d’extradition entre le gouvernement français et le gouvernement algérien vient d’entrer en vigueur, juste après l’émission d’un mandat d’arrêt international contre Hichem Aboud et Amir Boukhors, dit Amir DZ, qui, à partir de leurs résidences en France, déversent sur l’Algérie, de façon impunie jusque-là, une propagande visant à déstabiliser le pays.

Leurs propos sont mensongers mais ils sont «avalés» par des citoyens vulnérables du fait de leur faible niveau de conscience. Hichem Aboud et Amir Boukhors sont poursuivis pour adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’Etat et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’Etat et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle. Des actes prévus et condamnés par la loi relative à la prévention contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Dimanche dernier, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais a requis, outre le placement sous mandat de dépôt de l’accusé Mansouri Ahmed, l’émission d’un mandat d’arrêt international contre Zitout Mohamed Larbi, Aboud Hichem, Boukhors Amir et Mohamed Abdellah, poursuivis dans «une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’Etat».
Un communiqué du procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais, a précisé que cette «affaire en cours de traitement judiciaire après de profondes investigations menées pendant plusieurs mois ayant permis d’identifier ses commanditaires, parmi eux des activistes sur la toile». Il y a quelques jours, la loi autorisant l’approbation de la convention d’extradition entre l’Algérie et la France, signée le 27 janvier 2019 entre les deux pays, a été promulguée après son adoption par le Parlement français. «Est autorisée l’approbation de la convention d’extradition entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire, signée à Alger le 27 janvier 2019», note le texte de loi qui a été publié dans le Journal officiel français du 23 mars 2021. La présente loi «sera exécutée comme loi de l’Etat», peut-on lire également dans le même texte.
La Convention en question, signée le 27 janvier 2019 entre les ministres algérien et français de la Justice, stipule l’extradition entre les gouvernements respectifs des deux Etats. Cette Convention vise à établir une coopération renforcée et plus efficace entre l’Algérie et la France en matière de lutte contre la criminalité, conduisant à la remise effective et plus rapide des personnes recherchées afin de les poursuivre ou de faire exécuter leur peine d’emprisonnement. En octobre dernier, dans un message adressé à la corporation de la presse à l’occasion de la Journée nationale de la presse et la remise du Prix du président de la République du journaliste professionnel, le Président Abdelmadjid Tebboune avait dénoncé les mercenaires et les traîtres qui transforment des sites électroniques en terreau fertile pour la diffusion des discours et des campagnes acharnées visant à semer la discorde et à saper le moral des citoyens.
Le Président Tebboune avait également fait observer que «Dieu merci, de vaillants hommes s’y sont opposés férocement au sein de ces mêmes sites et ont contré tous les plans diaboliques ourdis contre notre pays». «Telle est l’Algérie qui demeure debout grâce aux sacrifices de ses vaillants enfants, en tête desquels les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP), bouclier protecteur de la Nation et rempart infranchissable, qui a fait échouer, avec brio et un haut professionnalisme, toutes les tentatives ennemies et manœuvres occultes ciblant notre chère patrie», avait-il ajouté.
Dernièrement, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, dans un entretien à la Radio Algérie Internationale (RAI) à l’occasion de son quatorzième anniversaire de sa création, avait fait observer que «l’Algérie, est ciblée par d’autres moyens de déstabilisation», ce qui est appelé, dit-il, «la guerre de 4e génération. 5e, voire 6e génération, dites guerres du future», mais, avait-il affirmé, «l’Algérie se protège bien contre les méthodes de déstabilisation fomentées à ses frontières grâce à l’unité de son peuple, la force de son Armée nationale populaire (ANP) et la conviction de sa diplomatie et ses actions réfléchies, bien pensées, claires et transparentes».
Lakhdar A.