«L’aviculture en crise, aggravée par les réformes !»

Les producteurs de volaille veulent plus

La chute du coût du poulet de chair, qui malheureusement, n’est pas aussi respectée qu’on le spécule, et ce, a travers des conférences et autres agrégations festives dans la wilaya de Mascara, à l’instar du reste du pays.

Reste à vérifier ou pratiquement les prix demeurent corruptibles, c’est-à-dire peu ou proues respectés par la plupart des bouchers et autres revendeurs patentés aux bras longs connus sur la place publique. Les prix au niveau des revendeurs aux détails oscillent entre a 425 a 475 DA le kilo, et ce, en faisant fondre le déjà maigre pouvoir d’achat de la population du deuxième village de la société algérienne, fait en sorte que les contrôleurs et autres inspecteurs de la Direction de la concurrence et des prix se figent dans leur coquilles. Il faut croire que l’envie prêté aux petits aviculteurs à l’exemple des jeunes quémandeurs de projets de la Cnac-Mascara dans la filière avicole où les autorités puisant dans des fausses statistiques disaient attendre un flot de demandes, n’avait rien de massifs, encore moins d’explosifs. Deux années durant, des dossiers qui se déhanchent entre la Cnac-Banque-Chambre de l’Agriculture et vice-versa se sont volatilisés dans la lutte se déroulant dans les labyrinthes des dysfonctionnements concernés par le soutien aux jeunes sans-emploi.
La Cnac et autres subterfuges de l’emploi des jeunes demeurent minées par des dossiers explosifs où la corruption a fait son chemin de prospection. Face à ce qui s’annonçait comme un échec, les responsables de la direction générale au niveau d’Alger, qui ont vu des petits aviculteurs de la wilaya de Mascara contestés les inégalités dans le traitement des dossiers au niveau du triangle des Bermudes ‘’Cnac-Banque-Chambre de l’agriculture’’, décida une nouvelle parade précisant les nouvelles modalités en faveur de ces petits aviculteurs, et dont le matériel a été bloqué depuis plus d’une année pour des histoires débiles franchement bureaucratiques. Dans la mesure de ce système hydrique accroissait les revenus de certains zélés déliquescences dans les administrations pour des questions de pourcentages avec ces malheureux ruraux, l’agriculture algérienne sous le règne de la bureaucratie n’a pas progressé au même rythme que l’industrie. Les rendements sont restés médiocres, héritage du passé, ce tableau a de quoi surprendre ceux qui auraient pris pour l’argent comptant les déclarations et autres fausses statistiques quant à la bonne santé de l’agriculture algérienne.
Ces changements, de façon plus frappante dans le reste de cette tarte nationale de l’Etat providence où beaucoup reste à parfaire, le secteur avicole, a l’exemple des autres secteurs agricoles, sont limités, voire ‘’cosmétiques’’, c’est-à-dire destinés à farder la réalité du terrain. Dans ce contexte, digne du théâtre à la ‘’Vaudeville’’, la Chambre de l’agriculture de la wilaya de Mascara, qui doit lancer des rencontres sur ce sujet qui perdure, concernant les prix et autres problèmes des petits aviculteurs de la wilaya, n’a pas eu vent d’échos. Pour souvenance il y a de cela deux années, la wilaya de Mascara a abrité une rencontre entre le Groupement Avicole de l’Ouest (GAO) et les aviculteurs, a vu un responsable de l’ex-Oravio, expliquer les évaluations motivantes par les garants de l’Etat, qui ont pu introduire des dispositifs moyennant de faire glisser le prix clairement exagérés de la viande blanche, qui a oscillé dans la wilaya de Mascara, entre 425 a 470 dinars le kilogramme. Ainsi, jamais de mémoire de ménagères, les prix de la viande blanche n’ont atteint de tels seuils. Les abats, quant à eux, sont rétrocédés entre 700 dinars le kilogramme à 800 dinars, unique au monde où en Ethiopie ces abats sont gracieusement livrés aux chats et aux chiens.
L’abaissement des droits de douane et de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sur les intrants rejoignant dans la production de l’alimentation avicole à l’exemple du maïs qui a vu une croissance disproportionnée de 50% et le soja de 30% étalée sur le portefeuille international, ont été les extrémités pour les décideurs de modérer les prix de ce produit à large consommation destiné a la troisième couche de la population algérienne . Si les exonérations ont permis à certains producteurs connu sur la place publique de s’enrichir à outrance, l’ensemble des éleveurs dans la wilaya de Mascara, qui sont au nombre,paraît-il, de plus 1.600 petits intermittents producteurs de volaille disséminées sur le territoire de la wilaya, se sont ruinés a exaction. Ce qui n’ a pas produit par voie de conséquence une baisse du prix d’achat du poulet de consommation, vu le manque de transparence, ce qui a vu par contre une baisse élancé, et ce, uniquement dans la wilaya de Saïda, où le prix de poulet de chair balance entre 425, 450 voire les week-end à 475 dinars le kilogramme. (pourquoi le week-end, le vendredi et le samedi vu l’absence des contrôleurs des prix et autres brigades mixtes ?).
Le système de régulation des produits de large consommation, par abréviation ‘’SYRPALAC’’, en inventant des définitions pour partir d’une vision idéalisée via des tempérances prises par les responsables au niveau central, particulièrement dans l’exonération des droits de douane et de TVA sur les intrants rentrant dans la production de l’alimentation avicole, a fait en sorte que des spéculateurs attitrés se sont enrichis de plus en plus de cette aubaine de l’Etat providence. Des camions entiers franchissent le territoire chérifien pour épandre des quantités énormes de maïs et soja via des trabendistes, ceux qui se sont enrichis grâce aux subventions, véritable système de ‘’restitutions’’ en termes ‘’macro-économiques’’. Selon des indiscrétions, le récent agencement mis en place par les pouvoirs publics a permis a l’ensemble des éleveurs à renouer leur activités premières après les avoir délaissées, et ce, vu les tarifs douaniers ardents et la cherté des produits d’élevage, pour la plupart importés en devise forte. Dans un autre contexte, on nous fera savoir qu’un imposant nombre conséquent d’éleveuses parmi les reproducteurs du poulet de chair qui sont dans la fourchette de 1,5 million sur le plan national, et dont les éléments dominants sont les producteurs de poussins de chair évalués a 6 millions, et d’environ 4,5 millions produits de l’importation.
Le reliquat de la production nationale se situe à Tlemcen et Ain-Ouessara, où une production de l’ordre de 550 millions de poulets de chair, équivalentes à 700.000 tonnes de viandes blanches, qui, paraît-il selon le président du directoire de l’EPE-GAO (ex-Oravio), représentant un seuil de 20 kg et par habitant (?!). Pour les abattoirs privés qui ont foncièrement plus de monopoles dans la wilaya de Mascara, où le public demeure le parent pauvre de cette aviculture de survie, a vu l’outil dans le domaine de formation, de vulgarisation afin de développer de nouvelles techniques de productions au point mort, et ce, d’après les déclarations des uns et des autres. Les restaurants et autres gargotiers qui affichent le prix de 800 a 900 dinars le poulet rôti, donne à réfléchir sur les déclarations des différents responsables de cette branche. Pour la plaquette d’œufs frais du jour d’un calibre douteux, se monnaye à la criée a 350 dinars sur la place publique.
Sur le papier des discours politico-politicien, le fléchissement des prix à la grande euphorie des consommateurs, restaurants et autres apprentis pâtissiers étaient largement acquis, sinon totale. Des dérives sont constatées dans l’abattage clandestin des poulets de chair qui se pratiquent au vu et au su des responsables concernés par ce grave problème de salubrité publique, où la corruption est plus importante, les règles les plus élémentaires de l’hygiène sont impossibles à respecter, tant à cause du niveau culturel que du manque de moyens techniques. La protection de la majorité des consommateurs, en Algérie, n’ont pas accès à cet hypothétique bouclier perdu dans la plupart des discours de ce qui sont censés de protéger les consommateurs ou des inquiétudes liées à un certain nombre de problèmes qui ont défrayés la chronique, et des craintes plus ou moins fondées. Dans les faits, elle se heurte à nombres d’obstacles matériels, sociaux et politiques. N’est-il pas vrai, quand les bourgeois sont en chemise, le peuple est tout nu ?
Manseur Si Mohamed