Ammar Belhimer souligne l’engagement, professionnel, des différents médias

Lutte contre les guerres cybernétiques qui ciblent le peuple et les institutions de la République

Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a souligné, avant-hier jeudi dans un entretien à la revue « Koularab « dans son 5ème numéro, l’engagement, professionnel, des différents médias, publics et privés, dans la lutte contre les guerres cybernétiques, hostiles et fallacieuses, qui ciblent le peuple et les institutions de la République.

Devenue, a-t-il indiqué, un engagement professionnel et un devoir national dont s’acquittent les différents médias avec le professionnalisme nécessaire. Mettant en avant le rôle de ces médias et leurs contributions, positives, en général, dans la défense des questions nationales qui fédèrent, désormais, tous les Algériens honorables, toutes obédiences, orientations et positions confondues, Ammar Belhimer a également souligné le rôle des sites d’information algériens dans la mise à nu des plans des ennemis et la lutte contre leurs attaques électroniques. Faisant remarquer que ceci requiert la maîtrise de la numérisation et de l’e-information, notamment en termes de sécurisation des sites d’information et de la mise en échec des tentatives de piraterie.
Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, a, à l’occasion, rappelé, l’intérêt, particulier, du chef de l’Etat pour les jeunes notamment sur leur rôle dans la promotion du champ médiatique, afin qu’ils contribuent à la gestion du pays. Estimant qu’il est donc naturel que le secteur de la Communication suive cette orientation et contribue à sa concrétisation, en offrant des opportunités d’investissement dans le monde de la presse électronique à la catégorie des jeunes concernés et qualifiés. D’autant plus, a observé Ammar Belhimer, que la majeure partie des Algériens sont adeptes des réseaux sociaux et plus de 70% d’entre eux consultent la presse électronique depuis leurs Smartphones.
«Les jeunes universitaires désirant créer des sites électroniques d’information, bénéficieront des mesures incitatives indispensables, telles que la publicité publique, les sièges pour l’exercice de leurs activités et ce, dans le respect de la déontologie de la profession, des réglementations en vigueur et des valeurs et fondements de notre société», a poursuivi le porte-parole du Gouvernement.
Pour Ammar Belhimer, l’investissement dans ce domaine sensible encouragera, de toute évidence, l’innovation, ce qui permettra aux jeunes compétences d’employer à bon escient la numérisation, et ce, au service de la profession de la presse et des questions nationales avec une crédibilité et un professionnalisme qui fait face efficacement aux contenus des sites étrangers hostiles qui mènent une sale guerre cybernétique contre le peuple et les institutions algériennes, avec à leur tête l’Armée nationale populaire (ANP).
Interrogé sur la régulation du monde numérique en dehors des cadres de surveillance, le ministre de la Communication a indiqué que le domaine de l’Internet qui, à l’instar des autres domaines, est soumis aux conditions de celui qui le détient au service de leurs intérêts, a créé un nouveau type de capitalisme qui menace la démocratie vu le contrôle quasi total qu’imposent les pôles des réseaux sociaux et le commerce numérique sur la vie privée des internautes.
«Cette nouvelle réalité, engendre des enjeux clés qui exigent la régulation du domaine de l’internet pour faire face aux atteintes, aux violations, aux dépassements et aux inégalités dans l’échelle des valeurs», a observé Ammar Belhimer. En dépit du manque de mécanismes juridiques nécessaires, il existe, a relevé le porte-parole du Gouvernement, des signes judiciaires encourageants contre les auteurs de ces dépassements. «En Algérie, qui a fait de la numérisation l’un des enjeux à relever dans des conditions sécurisées, le législateur veille à garantir la protection de la vie privée, l’honneur de l’individu et la confidentialité de ses contacts», conformément à la nouvelle Constitution», a-t-il dit.
Rabah Mokhtari