L’ARAV appelle au respect de la loi

Exploitation de l’image des enfants

Les manipulateurs du Hirak qui exploitent les images d’enfants dans leurs activités de subversion contre l’Algérie, ont échoué dans leur manœuvre, s’agissant du cas du jeune mineur Ch. M. De nombreux observateurs ont remarqué que des enfants sont mobilisés pour les faire participer seuls, en groupes ou accompagnés d’adultes non membres de leurs familles, à des manifestations non autorisées.

Le but : doper la dose émotionnelle produite par l’exploitation des images du Hirak sur les réseaux sociaux, et compenser ainsi le manque de consistance de la manifestation. C’est ce qui a été tenté à travers une vidéo relayée sur les réseaux sociaux dans laquelle Ch. M. prétend avoir subi une agression sexuelle au sein d’un des locaux de la police. Le Procureur de la République a promis que le Parquet général près la Cour d’Alger dévoilera tous les tenants et aboutissants de cette affaire, une fois les investigations achevées. Les manipulateurs du Hirak n’hésitent pas à violer la Convention internationale des droits de l’enfant en exploitant des mineurs jetés sur la voie publique au milieu d’une manifestation politique non autorisée.
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a condamné mardi dans un communiqué, «la diffamation médiatique et l’exploitation immorale» des enfants via les réseaux sociaux, appelant les utilisateurs des médias audiovisuels et les usagers des médias alternatifs au respect de la loi. L’ARAV a indiqué poursuivre le constat de plusieurs dérapages dangereux exercés sur les mineurs en les impliquant dans des mouvements de protestation à caractère politique», appelant les médias audiovisuels et alternatifs ainsi que les parents à respecter la loi 15-12 qui garantit à l’enfant son droit à la protection de tous les préjudices ainsi que les dispositions de la Convention internationale sur les droits de l’enfant.
L’ARAV a tenu à rappeler aux parents la nécessité «de veiller à la protection de leurs enfants de toute forme d’exploitation et à ne pas les engager dans des questions et sujets quel que que soit leur forme ou contenu, afin de garantir leur bonne éducation et élever une génération imprégnée de valeurs qui inculquent en eux le véritable sens de patriotisme». L’ARAV a exprimé sa détermination à réguler la scène médiatique audiovisuelle tant à travers les chaînes audiovisuelles que par internet. Dans ce contexte, l’autorité a rappelé le communiqué rendu public le 2 juin 2020 dans lequel elle a appelé à protéger l’enfant de toute forme d’atteinte qu’il pourrait subir du fait de contenus médiatiques qui ne prennent pas en compte sa spécificité.
L. A.