Une formation à distance relative au défi impactant la paix et la sécurité internationales

Justice :

Les magistrats algériens bénéficieront, du 2 au 6 mai en cours, d’une formation à distance visant à comprendre les défis qui peuvent impacter la paix et la sécurité internationale et à examiner les aspects relatifs au blanchiment d’argent issue de la traite des personnes et du trafic de migrants.

«Dans le cadre de la coopération avec le Centre de politique de sécurité de Genève, deux magistrats participent en ligne à une session de formation sur les nouvelles problématiques du 21ème siècle, notamment l’identification de l’environnement de sécurité actuel pour relever les défis de demain», a indiqué le ministère de la Justice sur son site officiel. Cette session a pour objectif de «comprendre les nouveaux défis émergents pouvant impacter la paix et la sécurité internationales et de doter les participants d’outils à même de leur permettre une identification rapide de ces défis et l’apport de réponses adéquates», a ajouté la même source.
Par ailleurs, et dans le cadre de la coopération avec le Groupe d’action financière internationale du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (GAFI MOAN), deux magistrats participent en ligne à un atelier de formation sur «le projet de blanchiment d’argent issu de la traite des personnes et du trafic de migrants», a poursuivi le ministère. Un nombre d’organisations internationales et groupes régionaux, à leur tête le GAFI et le Groupe Egmon du renseignement financier et l’Office des Nations unies contre le crime et la drogue (ONUDC), seront présents à cet atelier, durant lequel il sera passé en revue le rapport de ce projet et certains articles essentiels dans ce sens, à savoir l’ampleur de la problématique, les outils et méthodes utilisés pour commettre ce type de crime dans la région MENA, ainsi que les principaux paramètres de suspicion et d’autres aspects liés aux résultats du rapport en plus des observations des Etats ayant reçu le rapport, a conclu le ministère. Cette formation est bénéfique pour les magistrats afin de lutter contre le blanchiment d’argent.
Lorsque des personnes sans emplois et qui n’ont pas des revenus se permettent d’investir dans l’immobilier, la santé et dans d’autres secteurs, il y avait eu sans aucun doute des opérations frauduleuses et du blanchiment d’argent. Le fléau du terrorisme et le trafic des stupéfiants et de la drogue sont les deux principales sources d’où proviennent l’argent sale. A l’instar des autres pays du monde, l’Algérie est confrontée à ce genre de situation qui menace directement la sécurité et l’économie du pays. Certains observateurs indiquent qu’en raison des vides juridiques dans les lois en vigueur, les enquêteurs et les magistrats auront du mal à justifier le blanchiment d’argent et les activités financières illicites.
Moncef Redha