Le recours des partis aux candidats indépendants, nouveau moyen de regagner la confiance du citoyen

Législatives

Des partis politiques en lice pour les législatives du 12 juin prochain ont fait le choix de recourir à des candidats non militants en affirmant faire prévaloir l’intérêt suprême du pays et vouloir s’ouvrir à de nouvelles compétences, nonobstant l’appartenance politique.

Ces formations politiques n’ont pas hésité à s’engager dans la compétition électorale avec des candidats qui n’ont jamais fait partie de leurs militants, justifiant ce choix par la conjoncture que traverse le pays, qui implique, soutiennent-elles, la mobilisation de toutes les énergies nationales, et en premier lieu les jeunes compétences. Cette tendance est, néanmoins, motivée par un objectif de taille pour ces partis, à savoir augmenter leurs chances de succès lors de cette échéance importante en présentant de nouveaux visages, acceptés par les électeurs et possédant des aptitudes les habilitant à mieux les représenter.
Une démarche à même de donner un nouveau souffle à ces formations politiques, notamment avec la rude concurrence des listes indépendantes qui ont arraché, pour la première fois, la part du lion dans l’élection des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN). Pour de nombreux analystes politiques, la capacité des indépendants à déposer 1.220 listes de candidature auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), contre 1.180 listes de partis, témoigne de l’avènement de nouvelles règles régissant la vie politique nationale. Un état de faits imposé par de nouveaux acteurs qui ont préféré entrer dans l’arène politique loin des partis «en perte de vitesse», même si certains l’ont compris et décidé de renverser l’équation pour «transformer l’échec».
Agence