Dix-sept Palestiniens tués hier dimanche

Frappes israéliennes sur la bande de Ghaza

Le ministère palestinien de la Santé a fait état, hier dimanche, de la mort de dix-sept Palestiniens dans des frappes israéliennes sur la bande de Ghaza, où l’armée sioniste mène une agression contre les Palestiniens ayant fait plus de cent martyrs dont plusieurs enfants.

Portant à 174 le nombre de personnes tuées dans l’enclave palestinienne depuis lundi dont 47 enfants alors que 1.200 personnes ont été blessées. «Dans la matinée d’avant-hier samedi, dix membres d’une même famille palestinienne ont été tués dans une frappe aérienne israélienne à l’Ouest de la bande de Ghaza dont huit enfants et deux femmes qui se trouvaient dans leur immeuble de trois étages situés dans le camp de réfugiés Al Shati», a indiqué la même source. Avant-hier samedi, le Parlement arabe a mis en garde contre l’aggravation de la situation en Palestine occupée, soulignant la nécessité de mettre un terme aux agressions israéliennes contre les territoires palestiniens et d’épargner aux peuples de la région une nouvelle escalade. «Le Conseil de sécurité et les Nations unies doivent assumer leurs responsabilités face à la situation tragique dans les territoires palestiniens et à faire pression sur Israël, la puissance occupante, pour mettre fin aux massacres commis contre le peuple palestinien», a indiqué un communiqué rendu public à l’occasion de la 73ème commémoration de la Nakba. Condamnant, à l’occasion, l’escalade sioniste continue contre le peuple palestinien, qui a coûté la vie à des dizaines d’enfants et appelant tous les pays arabes et musulmans à s’unir en ce moment critique et à déployer tous les efforts possibles pour aider le peuple palestinien et mobiliser l’aide humanitaire et médicale pour traiter les Palestiniens blessés. Avant-hier samedi, le dernier bilan des frappes sionistes contre la bande de Ghaza et les territoires occupés de la Palestine a fait état de pas moins 140 morts, dont 39 enfants et 22 femmes, tués par l’armée et la police de l’entité sioniste qui ont fait aussi plus de 1.000 blessés, selon des médias près des sources palestiniennes.
Les agressions contre les civils palestiniens, par le régime sioniste depuis plus de 50 ans en Cisjordanie occupée, a rappelé la même source, se poursuivent avec accroissement de la violence contre les civils. «On n’a pas vu des affrontements et des manifestations de cette ampleur depuis la deuxième Intifadha, le soulèvement palestinien de 2000 à 2005», avait relevé un responsable palestinien. Rappelons que durant la journée d’avant-hier samedi, des milliers de manifestants pro-palestiniens s’étaient rassemblés à Paris (France), malgré l’interdiction. Selon la préfecture de police de Paris, plus de 4.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés pour la circonstance, avec pour consigne la dispersion, immédiate, dès que des manifestants tentent de se regrouper. «Le silence des uns est la souffrance des autres», «El Qods occupée capitale éternelle de Palestine», étaient entre autres écriteaux portés sur les banderoles brandies par les manifestants, scandant : «Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide !».
R. M.