L’étude des risques, meilleur moyen de prévenir les incidents sur les sites industriels

Ouargla

L’étude des risques reste le meilleur moyen de prévenir d’éventuels incidents sur les sites industriels, ont souligné dimanche à Hassi-Messaoud (Ouargla) les participants aux journées d’études et de formation sur «les procédures d’approbation de l’étude des risques».

Lors de cette rencontre, initiée par la direction générale de la Protection civile (DGPC) à la base «Irara» de Sonatrach, les participants ont indiqué que l’étude des risques doit précéder la concrétisation de projets d’investissements dans le domaine industriel, en ce sens qu’elle permet de mettre en place les dispositions techniques visant à réduire les risques d’accidents et à atténuer leur impact lorsque ceux-ci surviennent. L’opération s’inscrit aussi dans le cadre de la politique de l’Etat visant à faciliter aux investisseurs l’approbation préalable de la création d’entreprises classées, ainsi qu’à permettre la délivrance du permis d’exploitation d’entreprise classée, ou à donner lieu à son gel ou retrait, a-t-on fait savoir.

La sous-directrice des risques majeurs à la DGPC, Kheira Bradai, a indiqué, à ce propos, que les membres de la commission de wilaya chargée de l’approbation de l’étude des risques dans les installations industrielles, élaborée par des bureaux d’études et d’expertise ou des bureaux d’investissement spécialisés, «doivent, en application du décret présidentiel 06-198 relatif à l’approbation des études de risques, être bien au fait des procédures technico-légales et organisationnelles afférentes à la question et aux modes d’élaboration des plans d’intervention et de protection des sites industriels». Ces journées d’études et de formation «sont une occasion de distribuer aux participants une copie d’un guide renfermant toutes les informations et explications liées aux procédures d’approbation de l’étude des risques, en plus d’examiner un cas de site industriel exposé à des risques et les attitudes à adopter en pareille situation», a-t-elle ajouté.

Le responsable du bureau des risques technologiques à la DGPC, le commandant Nadir Belakroum, a soutenu, de son côté, que les institutions industrielles sont exposées à divers risques, tels que les incendies, les explosions, les produits pétroliers et les intoxications, «d’où la nécessité d’examiner l’ensemble des dispositions sécuritaires et préventives à mettre en place pour réduire les risques éventuels». La visite de terrain prévue au programme des participants à cette rencontre au niveau d’un site industriel du groupe Sonatrach à Hassi-Messaoud, devra permettre de prendre connaissance des équipements existants et des dispositifs sécuritaires et préventifs en place pour faire face à d’éventuels risques, a-t-il ajouté. Pour sa part, le directeur régional adjoint de la division production de Sonatrach à Hassi-Messaoud, Benahmed Benaoum, a estimé que ces journées d’études et de formation sur les procédures d’approbation des études de risques «sont une opportunité de sensibiliser aux différents risques auxquels peuvent être confrontées les entreprises industrielles».

Ceci, en plus de permettre un échange d’expériences et d’expertises, notamment entre la Protection civile et Sonatrach, et de vulgariser les méthodes de prise de décisions et d’amélioration des prestations, en termes de préservation de l’Environnement et de protection des installations industrielles et des travailleurs, surtout ceux établis au niveau de grandes zones industrielles, telles que Hassi-Messaoud, a poursuivi M. Benaoum. Plusieurs cadres de Sonatrach, ainsi que des représentants des secteurs de l’Environnement et de l’Energie de la wilaya de Ouargla, prennent part à cette rencontre aux côtés de cadres et officiers de la Protection civile des wilayas d’Ouargla, Biskra, El-Oued, Ghardaïa, Laghouat, Tamanrasset et Illizi.