11ème Salon international des énergies renouvelables, énergies propres et du développement durable ouvre ses portes

Une cinquantaine d’exposants à Oran

Une cinquantaine d’exposants ont pris part à la 11ème édition du Salon international des énergies renouvelables, énergies propres et du développement durable (ERA 2021), qui a ouvert ses portes, hier, au Centre des conventions d’Oran (CCO).

Cette 11ème édition de l’ERA, qui s’étalera jusqu’au 26 mai prochain, était initialement programmée au mois d’octobre dernier et reportée en raison de l’épidémie de la Covid-19. Elle se déroulera dans le respect le plus stricte de l’ensemble des mesures sanitaires décidées par les pouvoirs publics, soulignent les organisateurs dans un communiqué. Cette édition sera typiquement algérienne dans la mesures où la présence d’entreprises internationales est impossible, vu le contexte actuel caractérisé par la pandémie de la Covid-19, note-t-on. Depuis sa première édition tenue à Tamanrasset, en octobre 2010, le Salon réunit les opérateurs nationaux et internationaux dans le domaine des énergies renouvelables et du développement durable, mettant en lumière réalisations et projets, offrant l’espace idoine pour nouer des contacts utiles.
Ce Salon se tient, dans un contexte qui accorde une place centrale à la transition énergétique, avec un intérêt grandissant pour le développement des énergies renouvelables. Celles-ci font partie, avec la sécurité alimentaire et sanitaire, et l’économie numérique, du triptyque qui structure le développement du pays, engagé dans une politique de renouveau, dans le cadre du modèle économique défini par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Un riche programme de communications a été concocté, pour l’occasion, autour de questions aussi importantes que l’efficacité énergétique et l’économie d’énergie, la place des starts-up dans la transition énergétique, la bancabilité des projets d’énergie renouvelable ou encore les appels d’offres en tant qu’éléments essentiels dans l’attractivité de ces projets.
Il faut savoir que plus 400 porteurs de projets dans le domaine de l’économie verte bénéficient actuellement d’un accompagnement du ministère de l’Environnement afin de concrétiser leurs idées innovantes. En effet, le ministère a mis à la disposition des porteurs de projets dans le domaine de l’environnement, relevant de starts-up et de micro-entreprises, une cellule interne pour les orienter et les aider notamment sur le plan procédurale. Depuis sa création en novembre 2020, cette cellule a reçu plus de 400 dossiers et s’attèle actuellement à accompagner ces jeunes promoteurs. «Le développement de l’économie circulaire et de l’économie verte constituent le but suprême de toutes ces actions», a souligné le président de la cellule, Larbi Réda Youyou.
Ces projets concernent notamment le domaine de la gestion, la collecte, le tri, le recyclage des déchets, la valorisation des déchets organiques en compost, de construction (déchets inertes), et ceux à haute valeur ajoutée comme les déchets d’équipements électrique et électroniques (DEEE) et le verre. Ils portent également sur des idées innovantes dans les domaines de la communication et la sensibilisation, les plate-formes numériques dédiées au secteur de l’environnement, la qualité de l’air, la biodiversité, l’agro-écologie l’assainissement urbain, les eaux usées et l’éco-tourisme, selon le président de la cellule. Les porteurs de projets sont reçus deux fois par mois (le deuxième et le dernier jeudi de chaque mois), par les membres de la cellule au niveau du siège du ministère de l’Environnement, et cela après avoir remplis un formulaire sur le site internet du ministère.
Djamila Sai