«Nécessité de recouvrer la confiance du citoyen»

Campagne électorale

Les candidats aux législatives du 12 juin prochain ont mis l’accent, au quatrième jour de la campagne électorale, sur l’importance de recouvrer la confiance du citoyen, laquelle passe par le «choix judicieux» des futurs représentants du peuple au Parlement.

A cet égard, la présidente de Tajamoue Amel al Jazair (TAJ), Fatma-Zohra Zerouati, a affirmé, à l’occasion d’un meeting populaire animé à Alger, que le programme de son parti repose principalement sur «la restauration de la confiance entre les citoyens et le Pouvoir et ce, à travers la restauration de leurs relations avec la classe politique», estimant que cela ne peut se concrétiser qu’avec «la rupture avec les anciennes pratiques». La présidente de TAJ a également estimé que les prochaines élections bénéficieront d’une grande crédibilité, grâce à l’option des listes électorales ouvertes, ce qui offre des chances équitables aux différents candidats en lice».
De son côté, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a indiqué à partir d’Annaba que «la responsabilité d’édifier une Algérie forte incombe à tous les Algériens», ce qui nécessite, a-t-il expliqué «la mise en place d’institutions constitutionnelles fortes». Pour M. Belaid, cela ne peut se concrétiser que par «une participation active et effective» des citoyens au vote, les appelants ainsi à faire montre de «clairvoyance et de perspicacité» dans le choix de leurs représentants afin de «contribuer à surmonter les difficultés et relever les défis» auxquels est confronté le pays.
A partir de Relizane, le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a mis en avant «la restauration de la confiance des citoyens pour élire une Assemblée populaire nationale jouissant de la légitimité et du soutien populaires», estimant que la future Assemblée «constitue une étape cruciale et importante dans le processus de parachèvement du renouvellement des institutions élues et, par là même, la concrétisation des aspirations des Algériens, exprimées lors du mouvement du 22 février 2019».
Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement El-Islah, Fillali Ghouini, a expliqué que sa participation aux législatives «vient de la foi et de la conviction de son parti de contribuer à la construction d’une nouvelle Algérie», ajoutant que l’échéance du 12 juin «marquera une étape importante dans le processus de restauration de la confiance du citoyen». A Bordj Bou-Arréridj, le président du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aissa Belhadi, a plaidé en faveur de la réussite du processus électoral pour parvenir à des «Assemblées élues légitimes», notant que sa formation politique participe avec 44 listes électorales à travers le pays.
Manel Z.