Le Cameroun face aux exigences de la CAF

CAN-2021

A quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2021, la Confédération africaine de football est sur les chantiers. Sa délégation a atterri dans la ville de Garoua, plus précisément dans la ville dans la région Nord du Cameroun, pays de Samuel Eto’o.

Sa mission intervient à moins d’un mois du tirage au sort prévu le 25 juin prochain, à Yaoundé, elle a pour objectif de s’assurer que l’autorité met tout en œuvre pour que cet événement se déroule dans de parfaites conditions d’autant plus qu’il s’agit d’une première pour la nouvelle équipe du septième président de la CAF, le milliardaire sud-africain, Patrice Motsepe.

«La reine du continent»
Dans un moins d’un mois, soit le 25 juin aura lieu le tirage au sort de la CAN à Yaoundé pour repartir les 24 équipes en six groupes. Dans ce cadre, Samuel Eto’o s’est fortement impliqué aux côtés des organisateurs de cette manifestation continentale, non seulement, mais aussi dans la promotion de la CAN-2021 qui sera le grand test pour le pays d’accueil qui semble décidé à réussir son examen et à s’inscrire dans le registre des prochains rendez-vous africains du football. Pour ce pays, la Coupe d’Afrique a déjà un titre «La reine du continent».

Pour une revanche de 1972
Cette grande messe du ballon rond est d’autant plus attendue sur le sol camerounais que le pays n’avait plus organisé depuis 1972. Il voudrait revivre un certain février 2017, où les Lions Indomptables avaient remporté la 5e Coupe d’Afrique des nations de leur histoire. Des déceptions depuis 2017 continuent de remonter à la surface et cette fois-ci pour les internationaux, elle sera la bonne. Emmanuel lobe, un joueur du club camerounais déclare «celle jouée en Egypte était énervante, mais avec le temps ça va y aller nous allons surprendre…» Le secrétaire général la Fédération avoue pour sa part «nous attendons cette compétition depuis 40 ans et nous voulons offrir aux africains une CAN exceptionnelle. Il faut savoir que sur les sept stades sélectionnés, six sont déjà prêts à accueillir les rencontres, le dernier est en phase de finition, il s’agit de celui de Yaoundé».
Il y a aussi chez quelques sportifs de la déception qui s’exprime par «la question de l’utilisation des 163 milliards FCFA mobilisés pour la construction du complexe sportif d’Olembé, au nord de Yaoundé, préoccupe l’opinion publique camerounaise» et autres… «Notre administration est lente, elle ne se prépare pour ce genre de compétition que quelques mois avant et ce contrairement aux pays africains».
A chacun sa carte et a chacun ses objectifs, le Cameroun, deux jours avant l’arrivée de cette délégation composée du ministre des Sports et celui de l’Education physique, ce qui est un élément qui conforte les fans de football de Garoua notamment après la publication des stades par la FIFA et la CAN, habilités à accueillir les matches officiels de cette compétition africaine. «C’est une sérieuse indication pour notre population de la région qui sait qu’à présent elle sera désormais la ville hôte de la CAN-2022». Sur le terrain les choses se précisent, rien n’est laissé dans le doute, les plans sont exécutés à la lettre, les stades et les autres infrastructures notamment hôtelières seraient, dit-on, dans ce pays au rendez-vous.

L’optimisme de la délégation de la CAF
En attendant, la délégation a passé la journée à Garoua où elle a visité deux sites d’entraînement, des hôtels, des hôpitaux et le stade principal ainsi que le nouveau stade Olembe. C’est l’un des stades nouvellement construits pour la CAN. Elle inspecte les installations réputées de classe mondiale du stade de Japoma, ainsi que le stade de la réunification et les structures d’accueil de la capitale économique.
H. Hichem