«Un rendez-vous électoral indispensable afin d’opérer le changement escompté»

Législatives de 12 juin

Les candidats aux législatives anticipées du 12 juin ont souligné avant-hier, au 6ème jour de campagne électorale, la nécessité pour les citoyens d’utiliser leur droit de vote pour faire des choix «judicieux» en vue d’opérer le changement escompté.

De ce fait, le président du Parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaibeche, a appelé, à partir de la wilaya de Bouira, les citoyens à une forte participation au scrutin du 12 juin, soulignant que la participation à ce rendez-vous électoral est «indispensable afin d’opérer le changement escompté par le peuple». De son côté, le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali, a souligné l’importance «d’utiliser son droit de vote pour choisir des représentants compétents», soutenant que «l’ère des quotas est révolue». Depuis Saïda, le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a soutenu que les élections est «l’unique moyen d’opérer le changement souhaité» et concrétiser le principe de «l’alternance au pouvoir», mettant l’accent sur le «choix judicieux des futurs élus».
A Béchar, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, a affirmé que les élections législatives du 12 juin constituent une occasion pour le changement de l’environnement politique en Algérie. Pour sa part, la présidente du parti Tajamou Amel El Djazaïr (TAJ), Fatma-Zohra Zerouati, a affirmé, à Bouira, que la récente révision de la loi portant régime électoral «boostera davantage la démocratie et l’action politique» en Algérie, appelant à l’implication de tous pour «espérer édifier les institutions de l’Etat algérien». A El Bayadh, le président du mouvement El Islah, Fillali Ghouini a souligné la nécessité de saisir l’opportunité qu’offre les législatives anticipées pour redorer le blason terni de l’Assemblée populaire nationale.
Le délégué du secrétaire général (SG) du Front de libération national (FLN), Layachi Daâdouâ, a estimé à Djamâa (El-Meghaier), que les élections constituent «l’unique moyen» de consacrer la pratique démocratique. Lors d’un meeting organisé à Chelghoum Laïd (Mila), le président du Front national algérien FNA, Moussa Touati, a appelé les militants et les sympathisants de son parti à se mobiliser le 12 juin pour élire «ceux en qui ils ont confiance pour les représenter à l’Assemblée populaire nationale». A Djelfa, le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a, de son côté, mis l’accent sur la nécessité de «renforcer la démocratie participative» qu’il considère comme «le moyen de consolider le multipartisme politique».
Quant au secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, il s’est engagé à faire des propositions de lois pour protéger les femmes de toutes formes de violence si les listes présentées par son parti obtiennent l’approbation du peuple. Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a mis l’accent, depuis Mila, sur la nécessité d’ aller vers une démocratie participative pour un meilleur développement». Le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Ben Abdeslam, a soutenu, quant à lui, que la Constitution constitue la seule source pour puiser les solutions politiques aux défis et dangers qui guettent l’Algérie.
Manel Z.