Front El Moustakbal, un projet pour l’avenir

Législatives du 12 juin

Sadi Hamichi, 33 ans, ressortissant binational natif de France, se présente aujourd’hui aux élections législatives pour représenter auprès de nos institutions la communauté algérienne expatriée en France.

Ce petit-fils d’un cadre de la résistance de la Guerre d’Algérie, engagé dans la cause humanitaire a décidé qu’il était temps de prendre ses responsabilités et de s’engager en politique pour, comme il aime le dire, «cesser de panser des plaies» en s’attaquant à la précarité mais trouver des «solutions durables et pérennes» pour ses compatriotes. Ce natif de la région parisienne œuvre depuis maintenant plusieurs années à apporter vivres, produits de première nécessité et réconfort aux plus démunis. Il a créé l’association Génération Entraide qui lui donne une vision objective sur les problèmes que rencontrent les ressortissants algériens de France. Il n’a eu de cesse d’offrir de son temps et de payer de sa personne pour essayer d’améliorer les choses.
Après plusieurs années d’activisme c’est donc politiquement qu’il souhaite s’investir. Sadi Hamichi se présente sur la liste du Front El Moustakbal ; il y incarne la modernité, la jeunesse et promet des résultats palpables pour tous les Algériens de France s’il est élu. Porteur d’idéaux de modernité et de solidarité il fonde son programme sur la création et l’amélioration de liens économiques solides entre les deux pays pour faciliter la vie des ressortissants qui ont fait le choix de l’expatriation. Il porte la conviction que l’Algérie est présente pour ses compatriotes de l’étranger et qu’ils y seront toujours les bienvenus. Il souhaite faciliter le retour des expatriés et des binationaux dans le but d’investir, ouvrir des entreprises ou venir mettre à profit leur savoir-faire acquis à l’étranger.
Dans le sillage du parcours exemplaire de l’équipe d’Algérie de football, il souhaite que les sportifs de haut niveau binationaux puissent être complètement intégrés à la vie des fédérations algériennes par une représentation dans chaque Bureau fédéral ce ces fédérations. Il souhaite que la compagnie Air Algérie revoit sa politique tarifaire lors des vacances scolaires, dites périodes haute saison, afin de permettre à plus de familles de renouer et de renforcer les liens familiaux et pourquoi pas à l’instar de nombreux pays étrangers (France et les Dom-Tom) de faire bénéficier la communauté de gratuité de billet d’avion une fois tous les deux ans ? Il souhaite, devant les blocages et les effets d’annonce non mises en œuvre, que les rapatriements des corps de nos défunts en Algérie soient financés par la communauté elle-même via un timbre-fiscal dit de solidarité (5 euros) versé lors des différents renouvellements de documents consulaires (CNI, Carte consulaire…)
Il prévoit également d’encourager et de soutenir, par des mesures très pratiques, les étudiants qui iraient se spécialiser en France dans le but de revenir au pays pour mettre leurs compétences à profit. Enfin, il a longtemps pu observer la grogne des Algériens de France face aux administrations consulaires. La lenteur de l’administration et la complexité administrative étant les deux arguments souvent mis en avant. Il en conclut que la problématique ne vient pas des consulats qui dépensent leur énergie sans compter, mais qu’il faut leur mettre à disposition plus de moyens humains et matériels. Comme il le rappelle, la population algérienne est la première population immigrée de France et nous devons nous donner les moyens d’être à la hauteur de ce défi.
A. Z.