«La Radio algérienne a mobilisé tous les moyens nécessaires pour couvrir les législatives»

Mohamed Baghali, directeur général de la Radio algérienne

Le directeur général de la Radio algérienne, Mohamed Baghali, a affirmé, jeudi passé , que les élections législatives du 12 juin prochain «marqueront une rupture entre ceux qui complotent contre l’Algérie et ceux qui veulent construire la nouvelle Algérie».

Dans une interview à la radio régionale d’Adrar – à l’occasion de la célébration de son 26e anniversaire -, Mohamed Baghali a souligné que «ce rendez-vous départagera ceux qui veulent ruiner notre pays et ceux qui veulent construire une nouvelle Algérie», ajoutant que la Radio algérienne «comprend que le prochain scrutin est un rendez-vous avec la consécration de la sécurité et de la stabilité de l’Algérie et de son unité nationale». Il a ajouté : «La responsabilité de la radio envers ce pays est grande, c’est pour cela qu’elle a mobilisé toutes ses capacités humaines, techniques et matérielles pour contribuer à convaincre les citoyens de participer fortement à ce rendez-vous important».
Parlant du rôle des médias de proximité dans la couverture des prochaines élections, notamment après la création de 10 wilayas dans le Sud, M. Baghali a indiqué qu’«une grande importance a été accordée à ce nouveau découpage administratif en affectant des journalistes permanents, renforcés par tous les moyens matériels pour couvrir les prochaines législatives de manière professionnelle».
Le directeur général de la Radio algérienne a, par ailleurs, souligné le «rôle stratégique important des radios régionales pour la réussite des législatives du 12 juin, ainsi que leur rôle de véritable et honnête voix de l’Algérie profonde, car, dira-t-il, elles sont ouvertes à tous les citoyens du point le plus éloigné du pays et jouent le rôle de médiateur entre le citoyen et l’administration, voire du pouvoir central». Dans son entretien, Mohamed Baghali a mis, également, en relief, le «rôle stratégique des radios régionales, situées dans les zones frontalières, lequel, selon lui, ne se limite pas à l’intérieur du pays, mais s’étend au rapprochement du citoyen algérien avec ses voisins des pays limitrophes de la région du Sahel»
C. P.