Comment soigner le professionnalisme pour ces évènements ?

Magra en finale de la Coupe de la Ligue

L’USM Alger a été éliminée au bout de 122′, malgré le penalty à la 90’+7 transformé par Bennedine.

Mais cela n’allait pas faire d’elle un finaliste puisqu’elle encaisse un second but à la 110’ grâce à Bourahla.

Un événement, oui mais…
Voilà une demi-finale qui s’est déroulée dans un brouhaha où la rencontre avait tout bonnement été transformée en une rencontre de quartier. Les 22 acteurs sur le terrain ne sont pas condamnables, poussés par ces entraîneurs, membres des staffs, invités, supporters qui avaient pour la circonstance poussé leurs poulains vers les buts et à les rappeler à l’ordre, à se positionner, à revenir, à surveiller tel ou tel adversaire et souvent à réagir aux sifflets de l’arbitre, et à le condamner…

Le professionnalisme ne doit pas quitter les clubs
Le charme de la demi-finale avait vite pris ses valises et quitté le stade sans se retourner. On est loin, très loin du professionnalisme, lorsqu’une telle affiche prend la forme d’un non événement, par la faute de ces personnes qui n’ont rien à voir avec ce sport, mais stationnent sur la main courante, le football perd ainsi tout son sens. Dommage de voir ce sport que l’on aime et si populaire, être entaché par des dirigeants qui prennent la place des entraîneurs… «Heureusement que les retransmissions à la télévision permettent aux spectateurs de voir et revoir tout ce qu’il se passe sur le terrain et sur le banc des remplaçants».

Une habitude à bannir des stades
Enfin, il y a ce jeu caractérisé par certains comportements que des joueurs ont malheureusement pris un peu trop l’habitude d’enlever le maillot, d’effectuer le tour du stade après avoir inscrit le but, accompagné par des personnes qui n’ont rien à voir sur le terrain ou sur la main courante. Il y avait aussi des plongeons pour simuler une blessure, comme le faisait régulièrement le gardien du NCM, et ce, afin de faire croire à l’arbitre qu’une faute a été commise sur lui, d’autres sur le terrain l’avaient bien fait puisque l’objectif étant bien sûr d’obtenir un avantage de jeu (coup franc, penalty…) ou de faire en sorte que l’adversaire reçoive un carton. On n’aime pas, on déteste même !

Les simulations sont à la mode !
Et cette pratique devient malheureusement un peu trop habituelle, des comportements qui font perdre le charme à de tels événements sportifs où le professionnalisme aurait pu avoir toute sa place sur les terrains. Rappelons que la Fédération internationale de football a décidé d’intervenir en inscrivant dans les règles que toute simulation destinée à induire l’arbitre en erreur sera désormais sanctionnée d’un carton jaune. «Mais alors, comment expliquer que la menace du carton ne fasse pas reculer les simulations ?» La réponse est toute simple. «Cela s’explique en partie par le fait que l’arbitrage est devenu beaucoup plus sévère avec certains types de tacles qui étaient autrefois acceptés. Ainsi, on a aujourd’hui plus de chances d’obtenir un carton jaune pour simulation, mais on a aussi plus de chances d’obtenir ce que l’on cherche. Et comme les joueurs sont encore très peu sanctionnés, le choix est donc vite fait…», répondait un expert du football international.

Une page d’histoire s’ouvre pour le NCM
Heureuse est cette formation de Magra qui arrache son billet pour la finale de la Coupe de la Ligue après avoir écarté la JS Saoura, le CR Belouizdad et le CS Constantine. Ce mardi, Magra a résisté à ses jambes pour enrichir son histoire avec cette qualification. Le club des Bleu et Blanc affrontera en finale le vainqueur du match JSK-WAT.
H. Hichem