Les lauréats des différentes catégories récompensés

Prix du président de la République Ali-Maâchi

Les lauréats du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs Ali-Maâchi dans les catégories littéraires ont été dévoilés mardi à la faveur d’une cérémonie animée à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih.

Les distinctions de la catégorie du roman, ont été remises aux lauréats par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab. Ainsi, le premier prix est revenu à Meriem Yousfi, jeune auteure de «Abi El Djabel», et qui avait déjà été primée lors du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv) en 2015. Le jury présidé par le romancier, poète et journaliste Smail Yabrir a attribué le deuxième prix de cette catégorie à Selmane Bouazza, auteur de «Nidaat Djoudrane Edhat», et qui a également publié deux recueils de nouvelles en 2018 et écrit pour le théâtre.
«Matlouaâ» de Abd El Basset Bani et «Chambre 36» du journaliste et auteur Fateh Boumahdi ont respectivement reçu les troisième et quatrième prix du roman. Dans la catégorie poésie, les distinctions ont été remises aux lauréats par la ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels Hoyem Benfriha. Le premier prix de cette catégorie a été attribué à Brahim Moussa et le second à Soumia Douifi. Le jury qui compte parmi ses membre, la poétesse et dramaturge Kenza Mebarki, a décidé de remettre le troisième prix ex-aequo à Yacine Adda Ben Youcef et Abdelghani Belkhiri.

Les lauréats des catégories du quatrième art auréolés
Les lauréats dans les catégories du quatrième art ont également été récompensés au cours de la même cérémonie. Les distinctions de la catégorie «meilleure interprétation théâtrale», ont été remises aux lauréats par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Kamel Nasri. Ainsi, le premier prix de cette catégorie a été attribué à Mustapha Miratia pour son rôle dans la pièce «Arlequin, valet des deux maîtres» pour lequel il avait déjà été primé lors du dernier Festival national du théâtre professionnel. Ce comédien au riche parcours dans le théâtre mais aussi dans la musique compte à son actif deux autres prix dans des festivals nationaux de théâtre. Hamza Boukir, diplômé de l’Institut supérieur des métiers des arts de la scène (Ismas), a décroché le deuxième prix de cette catégorie pour son rôle dans la pièce «Cfawa», alors que Leila Benattia et Rahmouni Ouzien se partagent la troisième place de cette catégorie. Dans la catégorie du meilleur texte dramaturgique, les distinctions ont été remises aux lauréats par le ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial, Mohamed Ali Boughazi.
Le premier prix est revenu à Ilyas Fareh, enseignant en arts plastiques, pour le texte «Aâlam Djamil». Le jury composé, entre autres de la jeune comédienne Wahiba Baâli, de l’ancien directeur du théâtre régional d’Oran Said Bouabdallah et du chorégraphe et comédien Aïssa Chouat, a attribué le deuxième prix à Mohamed Dernouh pour «Godot est arrivé» et le troisième à Zakaria Hadba pour le texte «Le loup». Les lauréats dans les catégories musique, cinéma et audiovisuel ont été dévoilés primés, lors de la cérémonie célébrant l’événement. Les distinctions de la catégorie «musique», ont été remises aux lauréats par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, El Hachemi Djaâboub. Ainsi, le premier prix est revenu à Mohamed-Boualem Ghouini pour la pièce, «Cut Monster», alors que le deuxième prix a été décerné par le jury présidé par le romancier, poète et journaliste Smail Yabrir, à Aymen Saadana pour la musique intitulée, «Suite de mon village». Comptant également parmi ses membres, le compositeur et chef d’orchestre, Amine Dehane, le jury a attribué la troisième place de ce prix ex aequo à Belkacem Benkrizi pour son inspiration intitulée, «Vie d’espoir» et Abdelfetah Mokhnèche pour sa pièce «Yes We Can».
Les distinctions de la catégorie «Cinéma et audiovisuel» ont été remises aux lauréats par le Secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad. Le producteur et réalisateur de films Aissa Djouamaâ, et l’auteur, réalisateur de fictions et de documentaires Hocine Saadi ont décerné avec leurs collègues, membres du jury le premier prix de cette catégorie à Mohamed Tahar Boukef pour son film, «Bridge». Le deuxième et le troisième prix sont respectivement revenus à Rachid Belhanafi pour son travail au titre de «Le monde, tel que je le vois», et Youcef Salah Eddine Bentis pour son rendu intitulé «The Final Word». Enfin, les lauréats du Prix du président de la République «Ali-Maâchi» pour les jeunes créateurs dans les catégories danse chorégraphique et Arts Plastiques ont été distingués lors de cette soirée spéciale. Les distinctions de la catégorie «danse chorégraphique», ont été remises aux lauréats par la ministre de l’Environnement, Dalila Boudjemaa.
Ainsi, le premier prix est revenu à Khaled Kechar pour son interprétation dans «Hibr âala waraq» (contemporain), alors que la deuxième et troisième place de ce prix ont été décernés, respectivement à Nour El Houda Ghenoumet pour sa prestation dans «Ya loukan» (et si / chanson) et Mohamed Adlane Mezit pour la chorégraphie qu’il a exécutée au titre de «Rissalet insen» (contemporain). Les distinctions de la catégorie, «Arts plastiques», ont été remises par le président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Réda Tir.
Ainsi, le jury présidé par le romancier, poète et journaliste Smail Yabrir, et qui compte parmi ses membres, les artistes plasticiens, Fethi Hadj Kacem et Said Debladji, a, par ailleurs, décerné, le premier prix de cette catégorie à Ahmed Zerkaoui, pour son rendu, intitulé «El Mahkama». Le deuxième prix a été attribué à Amina Hadjer Mihoub pour son travail qu’elle a titré «El âyla», alors que la troisième place de ce prix est revenue ex aequo à, Abderrahmane Ishak Bensalah pour «Les anges de la terre» et Abdenour Debbabi pour «Le joueur de guitare». Créé en 2006, le Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Maâchi» est ouvert aux écrivains (roman, poésie et texte dramaturgique), aux musiciens et compositeurs, aux comédiens, aux chorégraphes et danseurs, aux plasticiens et aux cinéastes âgés entre 18 et 35 ans.
R. C.