Près de 2.751 infractions commerciales constatées

Bilan du ministère du Commerce

Le nombre total des commerçants inscrits au niveau du Centre national du registre de commerce (CNRC) s’élève à «2.164.037, dont 1.948.805 personnes physiques et 215.332 personnes morales», a indiqué le ministère du Commerce, avant-hier, précisant que plus de «1,4 million de commerçants avaient obtenu les registres de commerce électroniques sur le total des commerçants inscrits au niveau (CNRC) avait dépassé 2,1 millions».

Le bilan a, également, résumé les différentes mesures spéciales prises par les pouvoirs publics dans le cadre de soutien au commerce extérieur. Par ailleurs, le nombre d’infractions commises, durant le premier semestre, selon son bilan, est estimé à près de «2.751 infractions constatées, donnant lieu à 740 propositions de fermeture». Depuis le début de la pandémie, il y a une plus d’une année, le ministère du Commerce intensifie le contrôle et la surveillance des commerces, notamment, réfractaires. Il a enregistré dans le cadre de ces opérations plus de «194.237 interventions effectuées jusqu’au 31 mai dernier », précisant que «le nombre des espaces commerciaux ayant respecté le protocole sanitaire avait atteint 191.657 (98,67%) alors que 2.580 autres n’ont pas respecté ces mesures de préventions (1,33%)». Ces interventions s’inscrivent dans le cadre de renforcement des mesures de contrôle sur les marchés et les commerces dans le but de faire respecter les mesures de prévention contre la propagation du Coronavirus (Covid-19), selon le même document.
Plusieurs autres activités ont été soumis à des contrôles rigoureux, à l’instar de celle des importations des biens «destinés à la revente en l’état a été assujettie à un cahier des charges, de la création d’un fichier national des opérateurs activant dans le domaine de l’importation des biens destinés à la revente en l’état, et de la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’analyse des programmes d’estimation de ce type d’importation, en sus de la création d’un mécanisme de rationalisation des importations des matières premières et des marchandises», explique la même source. Cette démarche a permis d’encadrer davantage cette activité et de se focaliser encore plus sur la promotion de l’exportation afin de réduire le déficit de la balance commerciale.
D’ailleurs, «plusieurs mesures, dont notamment la finalisation de l’élaboration du document relatif à la stratégie nationale de l’exportation et la création d’un fichier national des exportateurs hors hydrocarbures», ont été prises par les autorités afin de soutenir l’activité de l’exportation. Selon ce bilan, ces décisions ont permis «de façon sensible à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures qui ont atteint, durant les quatre premiers mois de l’année en cours, 1,4 milliard USD contre 694 en 2020, soit une croissance de 64%, dans ce cadre». Ces mesures ont contribué, aussi, à la baisse notable «du déficit de la balance commerciale durant les cinq premiers mois de l’année en cours, avec un taux de 67% comparativement à la même période de l’année 2020 (déficit de 1,2 milliard USD contre 3,8 milliards USD)», note le même document.
Samira Tk