La nécessité d’actions rapides et courageuses

Reprise en mains de la situation socio-économique

Après des mois d’attente et alors que tout prédisait la poursuite des affres de la pandémie à travers le pays quant à une reprise en mains de la situation socio- économique, culturelle et sportive, ces secteurs s’ébrouent en annonçant des décisions. Certaines sont véritablement courageuses comme celles de soumettre la Covid-19 aux découvertes de la recherche médicale.

D’autres de s’engager, malgré les mesures de confinement sur la route du retour aux instituts, facultés et celles des activités socio-économiques. Il y a ceux qui ont choisi de revenir au milieu culturel dans le but de concevoir des programmes divers de créations, d’animation ou de réhabilitation culturelle dans les différentes filières. C’est le cas de le dire au regard de l’animation qui caractérise depuis quelques jours les uns et les autres établissements spécialisés. A l’exception du grand écran qui semble être sourd à toute option de relance, il y a ceux où les personnels tentent de donner un nouvel élan à une vie scolaire, universitaire, professionnelle, culturelle ou artistique. Le tout avait été mis en quarantaine il y a cinq mois par la force du Covid-19. Un virus qui, après avoir paru marqué une pause dans les deux sexes, est à l’origine de millions de décès de par le monde. Ces derniers jours, après avoir connu un certain ralentissement comme pour reprendre son souffle, la liste macabre s’est ralentie. Elle a été suivie de l’ordre de reprise des activités dans les cinq secteurs.
Dans le lot, il y a celui culturel qui, aussitôt mis en application, a recréé l’espoir en renouvelant tacitement le contrat des uns et des autres. Pour l’heure, l’on a tenu à faire en sorte que les effectifs en charge des épreuves du Bac et du BEF ainsi que ceux en charge de la rentrée scolaire, soient composés, pour l’essentiel, d’hommes et de femmes titulaires d’un curriculum vital. Il devrait leur valoir un préjugé favorable auprès des candidats au fameux visa et de leurs parents. Qu’ils soient ou scolaires ou culturels, les décideurs n’ont rien laissé au hasard pour s’assurer de la réussite de l’événement. Du côté des gestionnaires de ces secteurs, il est question qu’avec le nouvel attelage, l’espoir est permis dans ces secteurs d’activités stratégiques. En tout état de cause, ceux des différents paliers de l’éducation, de l’enseignement supérieur et culturel bougent beaucoup. Ce qui conduit leurs animateurs à mettre tous les atouts de leur côté pour assurer une bonne rentrée scolaire et mener des réflexions sur le déroulement d’une bonne année. La même impression de bonne préparation caractérise l’enseignement supérieur.
Y sont attendus dans les divers instituts- ateliers, facultés où prendront place prochainement des centaines de milliers d’étudiantes et étudiants. Les acteurs de ce département ministériel connaissent, en principe, les difficultés du système. Ils sauront écouter et décrypter les messages et desiderata des étudiants et de leurs enseignants. Ils doivent être des hommes de dialogue et de consensus pour ne pas décevoir les Algériens en ce moment de renouvellement de toutes les instances et de leurs encadrements. «Ils ne doivent pas perdre de vue que ces secteurs clefs pour le développement national sont en crise profonde et sont encadrés par des textes inadaptés. La vigilance de tout un chacun est sollicitée pour faire barrage aux adversaires de l’Algérie et participer à trouver une solution aux problèmes qui se posent et soient solutionnés en temps réel», indique un des enseignants. Sur sa lancée, il aborde la question du chômage dans notre pays. Les différentes expériences de gestion des chefs d’Etat qui s’étaient succédés dans notre pays, ont révélé que les décideurs se trompent ; ils persistent dans leurs erreurs en jetant des milliards par la fenêtre.
Dans tous les pays, c’est l’industrie qui crée de nouveaux postes emplois par la création de richesses. Les secteurs de l’agriculture et de l’élevage ont des ressources humaines de qualité. Des ingénieurs, des vétérinaires et des économistes qualifiés de meilleurs dans les spécialités où ils ont été appelés à former dans des spécialités. Ils sont par la suite orientés vers des secteurs où le saupoudrage fait force de loi. «L’état doit admettre aussi que l’industrie agro-alimentaire crée beaucoup d’emplois», ajoute ce même enseignant et cadre gestionnaire dans une entreprise publique. Dans le domaine de l’environnement, les déchets divers sont partout. Leur présence indispose les habitants riverains. L’on a l’impression que notre pays n’a pas de ministère en charge de ce secteur stratégique qu’est la gestion de cette source de vie. Elle coule dans tous les quartiers et cités. Des dépôts d’immondices agressent quotidiennement les abords des marchés et bords de routes.
Les espaces publics sont envahis par des vendeurs et des carcasses de voitures, les arbres sont abattus sauvagement dans les 58 régions. Tout semble indiquer que les structures de l’Etat sont impuissantes et laissent faire. L’on peut accorder un préjugé favorable au nouveau ministre de l’Environnement qui a tenté d’attirer le maximum de participants dans les opérations d’assainissements. La création du ministère de l’Eau et de l’Assainissement est une innovation opportune pour la salubrité en Algérie. Si les titulaires de ces deux départements sont à la hauteur de la mission attendue de chacun d’eux, la maîtrise de l’eau et l’assainissement des communes devraient enregistrer des progrès. Pour permettre à la nouvelle équipe gouvernementale d’être performante, il est impératif de délivrer à tous les ministres et Secrétaires d’Etat des feuilles de routes claires avec des objectifs précis. Un séminaire national de mise à niveau pour le pilotage d’un département ministériel et de rappels de quelques notions de management qualité avaient été programmés, la Covid-19 a tout chamboulé.
A. Djabali