Une consécration de l’action diplomatique de l’Algérie

Réélection de Noureddine Amir au Comité pour l’Elimination de la Discrimination raciale de l’ONU

La réélection, jeudi dernier, pour un 6ème mandat de quatre ans de l’Algérien Noureddine Amir, en qualité de membre du Comité pour l’Elimination de la Discrimination raciale de l’ONU constitue une consécration supplémentaire de l’action diplomatique de l’Algérie, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Sa réélection vient également réaffirmer l’attachement de notre pays au mandat de ce Comité et constitue une reconnaissance amplement méritée de ses connaissances avérées dans le domaine du droit international et des droits de l’Homme », a poursuivi la même source. Noureddine Amir, a précisé le département de Sabri Boukadoum, a été réélu avec 139 voix lors de la 29ème réunion des Etats parties à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale qui s’est tenue jeudi au siège des Nations unies. « La réélection de Noureddine Amir en qualité de membre du Comité pour l’Elimination de la Discrimination raciale de l’ONU, permettra aux Etats Parties à ladite Convention de bénéficier de sa large expérience au sein de cet organe qu’il a déjà présidé et qu’il a représenté auprès du Groupe inter- comités des traités conventionnels internationaux de droits de l’Homme », a poursuivi la même source.
Faisant remarquer que les autres candidats élus sont issus des huit pays suivants, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Turquie, les Etats-Unis d’Amérique, la République de Corée, Maurice, Togo et Pologne. Rappelons que la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, le 21 mars, a été célébrée cette année sous le thème : « Les jeunes se lèvent contre le racisme ». Aux fins d’encourager la participation de chacun et de chacune dans la promotion d’une culture mondiale de tolérance, d’égalité et d’anti-discrimination ainsi que dans la lutte contre les préjugés raciaux et les attitudes intolérantes. En Algérie, le Conseil national des droits de l’Homme (Cndh) a appelé, ce jour-là, à la relance de l’Observatoire national de prévention de la discrimination et du discours de la haine, placé auprès du président de la République, créé en vertu de la loi 20-05 d’avril 2020.
Rappelant, à l’occasion, la promulgation de la loi 20-05 du 28 avril 2020 relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de la haine laquelle a prévu la création de l’Observatoire national de prévention et de la lutte contre la discrimination et le discours de la haine. Cet Observatoire est chargé, rappelle-t-on encore, de proposer les éléments de la stratégie nationale de prévention de la discrimination et du discours de haine et de contribuer à sa mise en œuvre. En coordination, a poursuivi la même source, avec les autorités publiques compétentes, les différents intervenants dans ce domaine et la société civile. Sa mission porte, en outre, sur la détection précoce des actes de discrimination et de discours de haine et d’en alerter les autorités concernées.
Rabah M.