«Le dialogue, seule voie pour l’édification d’un État national et démocratique»

Youcef Aouchiche, Premier Secrétaire national du (FFS) :

Le Front des forces socialistes (FFS), a, par la voix de son Premier Secrétaire national, Youcef Aouchiche, réitéré, avant-hier vendredi, son appel à un dialogue global, inclusif, transparent et sérieux, entre toutes les forces vives de la société, dans un cadre apaisé et consensuel.

«Le FFS appelle pour la énième fois à un dialogue global et inclusif entre toutes les forces vives de la société, dans un cadre apaisé et consensuel, où toutes les parties seraient empreintes d’esprit de responsabilité, en prenant en considération la réalité du pays et les données politiques actuelles à l’échelle intérieure et extérieure», écrit le plus vieux parti de l’opposition en Algérie sur sa page Facebook. Pour le FFS, le dialogue est la seule voie pour l’édification d’un État national et démocratique, et un bouclier contre tout plan pouvant mener à l’affrontement. «Le reniement du caractère politique de la crise algérienne vise à rééditer les anciens scénarios qui ont privé notre pays de plusieurs opportunités pour le changement», a considéré le parti fondé par feu Hocine Ait Ahmed.
Notre pays, note le FFS dans son communiqué signé par le Premier Secrétaire national, connait une gestion ultra-sécuritaire des affaires nationales caractérisée par une atteinte systématique aux libertés, en recourant à la répression pour faire taire toutes les voix qui appellent au changement. «Par la mise sous mandat de dépôt de Fethi Ghares, coordinateur national du MDS, le pouvoir s’obstine à criminaliser l’action politique, ce qui est inacceptable, et risquerait de nous renvoyer à l’ère du parti unique», observe le FFS. Dénonçant, à l’occasion, une gestion ultra-sécuritaire et une atteinte systématique aux libertés. L’autoritarisme, écrit le FFS dans son communiqué, ne servira nullement les aspirations nationales et populaires à la démocratie et la construction d’un État de droit, ce qui exposerait la cohésion sociale au péril et alimenterait toutes les formes d’extrémisme. «Le FFS condamne toutes les pratiques qui visent à spolier les libertés et à priver les Algériens de leurs droits, les droits civiques et politiques, et condamne les discours qui sèment la haine dans la société et les discours qui portent atteinte à l’unité nationale», a ajouté le plus vieux parti de l’opposition en Algérie.
Exigeant, au passage, la libération de tous les détenus d’opinion à qui, le plus vieux parti de l’opposition en Algérie a réitéré sa solidarité pleine et entière. Lors du rendez-vous organique avec ses élus à Souk El Tenine (Béjaïa), le 18 juin dernier, le Premier Secrétaire national a estimé, s’agissant du scrutin pour les législatives anticipées du 12 juin dernier, que la logique du passage en force et le refus absolu de toute solution politique en mesure d’ouvrir de nouveaux horizons pour le pays ont conduit, sans surprise, à un nouvel échec et une nouvelle désaffection populaire. «Les Algériennes et les Algériens ont, dans leur écrasante majorité, tourné le dos à ce scrutin, assénant un coup dur pour le pouvoir qui ne cesse de se vanter et de s’efforcer à défendre, auprès de l’opinion nationale et internationale, la réussite et le bien-fondé de sa feuille de route», avait-il indiqué.
Rabah M.