«Conjuguer passion et rêve»

Finale de la Coupe de la CAF : JSK – Raja

La tension monte à quelques heures, du coup d’envoi de cette grande finale de la Coupe de la CAF qui va opposer, ce soir à 20h au stade Mathieu-Kérékou de Cotonou, la JSK à la formation marocaine du Raja de Casablanca.

Il suffit de se promener au centre ville de la wilaya ou des autres communes, un petit coup d’œil à droite, un petit coup d’œil à gauche, pour voir que le maillot de l’équipe de la JS Kabylie a la côte. Quoi de plus naturel que de voir qu’un gamin acheter le maillot de son équipe fétiche, alors que son papa est un fervent supporter de l’USM Alger «j’ai fait mon devoir de père de lui acheter le maillot de l’équipe qu’il soutient».

Duel à l’ombre du trophée
La tension monte à quelques heures, du coup d’envoi de cette grande finale de la Coupe de la CAF qui va opposer, ce soir à 20h au stade Mathieu-Kérékou de Cotonou, la JSK à la formation marocaine du Raja de Casablanca. Le football algérien remonte sur scène, sous les projecteurs des médias africains et même internationaux. Un événement, c’est un tout, on pense à la qualification, certes, mais aussi à ce qui renforce le moral des joueurs pour monopoliser le cuire sur le terrain. Sur cette question, les fans de la formation kabyle sont tranquilles, tout est beau fixe, il reste la Qualif’ ! Pour le porte- parole de la JSK Mouloud Iboud : «C’est le moment de vivre notre passion et de concrétiser notre rêve, toutes les conditions sont réunies et le moral des joueurs est au beau fixe, nous le préparons depuis bien longtemps, et maintenant nous sommes prêts pour ce duel qui se joue à l’ombre du trophée que tout chacun espère remporter».

Où ira le trophée ?
Ce soir, le résultat dira où ira le trophée. Fort de son histoire, dont son palmarès est extrêmement riche, puisque marqué par sept couronnes continentales, soit deux Coupes d’Afrique des clubs champions (1981 et 1990), une Supercoupe d’Afrique (1982), une Coupe des vainqueurs de coupes (1995) et trois Coupes de la CAF consécutives en 2000, 2001 et 2002, dix-neuf ans après la dernière Coupe de la CAF remportée haut la main, le 24 novembre 2002, contre le Tonnerre de Yaoundé, les Canaris du Djurdjura ont arraché un autre rendez-vous celui qui l’oppose à nos amis marocains.

Des supporters font partie à part entière…
Ils sont déjà sur place, peu, mais ils y sont pour faire entendre leur voix et se faire remarquer par l’emblème national, ce qui ne manquera pas de faire comprendre à leur équipe qu’ils sont là et ils attendent un résultat identique à ceux qui ont balayé sur leur chemin de grosses cylindrées africaines comme le Stade Malien, la Renaissance de Berkane, le Club Sfaxien et surtout la coriace formation camerounaise du Coton Sport de Garoua qu’ils ont réussi à épingler à quatre reprises dans cette édition – cette nouvelle génération qui compose la formation de ce club qui ne cesse de se frayer des chemins vers le sommet tant national qu’africain, une fois de plus, une place royale en finale de la Confédération Cup 2021, et pourquoi pas pour faire résonner toute l’impatience des clubs algériens suffisamment armés pour bousculer les échiquiers habituels et s’implanter au cœur des paris souvent dingues et provoquant.

Le Raja n’est pas une proie facile mais…
Pour l’entraîneur Français Lavagne, «nous sommes conscients, le Raja est une excellente équipe, qui a un football de qualité, sa qualification à cette finale, est une preuve de sa valeur sportive, mais je peux le dire, sans risque de me tromper, que les gars ont pris confiance en leurs possibilités surtout après nos belles prestations à Berkane, Sfax, Garoua et à Yaoundé, ce qui fait que la JSK ne redoute plus aucun club et reste capable de rivaliser avec n’importe quel club africain».
H. Hichem