Plus de 120 participants à la 15ème édition

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Plus de 120 participants prennent part à la 15ème édition du Salon international de la pharmacie en Algérie «SIPHAL 2021» qui a ouvert ses portes mercredi au Palais des expositions à Alger Cette manifestation qui se déroule dans un contexte sanitaire particulier marqué par la pandémie de Covid-19, se tient pendant quatre jours sous le slogan : «La pharmacie aux temps des crises».

Outre les pharmaciens et les médecins, SIPHAL 2021 accueille également des biologistes, des vétérinaires, des chirurgiens-dentistes et des étudiants. Les organisateurs s’attendent à plus de 5.000 visiteurs qui viendront découvrir les nouveautés dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Il s’agit d’un nombre «réduit» par rapport aux précédentes éditions «en raison de la conjoncture sanitaire», a tenu à préciser le directeur de l’événement, Yacine Louber. Quant au programme scientifique prévu en marge de cette édition, «il s’articule essentiellement autour de l’impact de la pandémie sur l’industrie pharmaceutique et les structures hospitalières», a-t-il fait savoir.
Au premier jour du Salon, une communication a été présentée par le nouveau président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens d’Algérie (CNOP), Noureddine Mettioui sur le rôle accompli par cette instance garante de l’éthique et de la déontologie durant la crise sanitaire de Covid-19. Lors de son intervention, le président du CNOP a évoqué le problème des nouveaux diplômés sans postes d’emplois en raison de la saturation du réseau des pharmacies d’officine. «Il existe environ 3.000 nouveaux pharmaciens au chômage en raison de la saturation du réseau des pharmaciens d’officine», a-t-il fait constater.
Pour résorber le chômage de ces jeunes diplômés, M. Mettioui a fait savoir que son instance travaille en étroite collaboration avec les directions de la Santé et de la population des wilayas pour élaboration d’une cartographie pharmaceutique nationale en vue d’identifier les zones où il y a un manque de pharmacies. Il a également affirmé que le métier de «pharmacien-assistant» peut constituer une alternative pour résorber le chômage croissant parmi les nouveaux diplômés en pharmacie, expliquant que ce métier leur donne le temps de se forger en cumulant quelques années d’expériences avant de lancer leur propre officine. Il a toutefois insisté sur l’«urgence» de rédiger des textes juridiques définissant le statut des pharmaciens-assistants.
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