Un professeur d’université à la retraite ouvre le feu sur son ex-collègue

Batna

Théâtre d’un malheureux drame survenu à Batna, un professeur à la retraite a ouvert le feu sur son ex-collègue avec qui il a travaillé au niveau de l’Université Madani Abrouk de Batna. La victime a été évacuée au niveau des urgences du CHU de Batna.

Selon des sources qui restent à confirmer, l’auteur des coups de feu aurait soupçonné son épouse d’avoir des relations avec son ex-collègue. Malgré qu’il était en instance de divorce, il n’a pas apprécié que son ex-collègue entretient une relation amicale ou autre avec son épouse, a ajouté la même source. Contrairement à ce qu’a été donné sur les réseaux sociaux, une autre source qui a souhaité garder l’anonymat nous a confirmé que l’incident s’est déroulé à l’extérieur de l’enceinte de l’université Madani Abrouk de Batna. La même source nous a fait savoir que l’état de la victime est pour l’instant stationnaire, il devait en principe subir une intervention chirurgicale dans les heures qui suivent. Toujours et selon des sources jugées crédibles, l’ex-professeur à la retraite était en possession d’une autorisation de détention d’arme à feu.
Par ailleurs, nous n’avons pas réussi à confirmer si l’auteur des coups de feu a été arrêté ou demeure en cavale. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons pris attache avec la Sûreté de wilaya de Batna. « Nous ne pouvons faire aucune déclaration à ce sujet, tant que cette affaire est toujours en cours d’instruction». Par ailleurs, malgré nos efforts nous n’avons pas réussi à entrer en contact avec le procureur adjoint ou le procureur général de la Cour de Batna. La personne chargée du standard a refusé de nous mettre en relation avec l’un des deux responsables ou un quelconque service de la Cour. Nous avons tenté de joindre le procureur général par le biais du «4 chiffre», mais en vain. C’est le même cas qui s’est produit avec le procureur de la République près le tribunal de Batna.
Les deux numéros de cette institution ne répondaient pas. Ce drame n’est pas le premier du genre et ne sera pas le dernier. Cette fois-ci, c’est un homme qui a été visé et non pas la femme. Malgré cela, les violences conjugales à l’encontre de la femme sont en recrudescence dans notre pays. Au moins 24 femmes ont été assassinées dans des conditions atroces par leurs conjoints et autres masculins, selon l’association «Réseau Wassila». Seul, l’investissement dans les mentalités des citoyens pourrait faire comprendre aux uns et aux autres que par le fait de se marier, ne veut pas dire que la femme devient la propriété privée du masculin qui pourrait faire de sa conjointe ce qu’il désire.
Moncef Redha