Le scandale Pegasus ou l’arbre qui cache la forêt de l’ingérence impérialo-sioniste

Espionnage

L’Algérie était la cible depuis des années de cette manœuvre interventionniste peaufinée dans les cercles impérialo-sionistes et exécutée par leurs sbires au nom d’une doctrine saugrenue et machiavélique des «droits de l’Homme».

Le scandale Pegasus n’est pas une affaire dont le Makhzen est le maître à penser, bien au contraire, ce projet très ancien est l’œuvre des puissances interventionnistes dont l’agenda est de revoir la carte de Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, sous le nom du «Grand Moyen-orient» (GMO). Quant à l’Algérie, cela remonte à presque deux décennies que la feuille de route relevant des tentatives de chantage et d’ingérence dans ses affaires a été actionnée et lancée par des organismes et des officines étrangères. Il faut préciser à ce propos que ces officines et organismes sont à la solde, si ce n’est la création des services de renseignements desdites puissances étrangères en quête d’une nouvelle reconquête et de recolonisation des pays souverains qui ne sont pas dans leur giron. La première expérience a été lancée d’une manière « subtile » en jouant sur la notion fumeuse des organisations non gouvernementales (ONG). Cette expérience a concerné le milieu associatif et les médias. D’ailleurs, c’est à travers certains médias et journaux que lesdites ONG se sont frayées un chemin pour «caporaliser» et «recruter» un nombre important de pseudos «militants» pour les droits humains et la « démocratie » dont les promoteurs ne sont que les ennemis forcenés de ces valeurs sus-citées, à savoir George Soros, le milliardaire sioniste et ses institutions de la «démocratie» et de «liberté», et la NED et Otpor.

Toutes ses organisations sont liées aux USA et une partie des puissances européennes qui permettent à ces officines d’exercer leur mission sans coup férir sur leurs territoires.Il est certains et quasi sûr que certaines organisations algériennes se drapant de l’étendard d’organisations non gouvernementales ont été conçues et créées ipso-facto par les laboratoires des services de renseignements et des officines étrangères. L’espionnage et le mercenariat qui ont pris de l’ampleur avec la propagation et la «démocratisation» des technologies de l’information et de la communication (TIC), ont aidé les puissances étrangères à s’introduire via le concept de la « guerre de quatrième génération » dont les réseaux sociaux et le Net sont le fer de lance dans leur entreprise macabre visant la dislocation de l’Etat national et les souverainetés des pays dans le cadre de la fumeuse conception du «printemps arabe». L’Algérie était la cible depuis des années par cette manœuvre interventionniste peaufinée dans les cercles impérialo-sionistes et exécutée par leurs sbires au nom d’une doctrine saugrenue et machiavélique des « droits de l’homme ». Le Hirak 2 en est l’expression tangible et manifeste d’une entreprise qui vise la dislocation de l’Etat national par l’implication sans précédent desdites organisations dites non gouvernementales. Le complot de ces organisations à la solde des officines impérialistes et sionistes a été dénudé par les responsables en la matière pour montrer le lien entres ces organismes et leurs mentors d’outre-mer.

Le Makhzen n’est que l’arbre qui cache la forêt d’une grand complot tissé en haut lieu par des puissances étrangères dans le but de mettre à genoux l’Algérie qui ne cautionne pas les desiderata qui violent en plein jour les valeurs telles que décrites par la charte onusienne qui stipule la non ingérence dans les affaires internes des pays souverains. Un nombre incalculable de pseudos journalistes et soi-disant animateur de mouvement associatif ont été approché par les officines sous forme de «bourses» et de «formation» dans leur semblants instituts qui ne sont autres que des réseaux pour la formation de mercenaires et d’espions pour le compte des ambassades et des organisations mères comme Otpor et la NED et ses succédanés. Il y en a qui ont même fait de ça une fierté et une ostentation au vu et au su de tout le monde. La propagande sur fond d’attaques contre l’Algérie et ses instituions ne sont plus un secret de polichinelle, tout le monde sait que c’est l’œuvre de vendus qui se distinguent juste par l’intitulé de son mercenariat selon le profil et la couleur idéologique si idéologie existe. Le scandale de Pegasus et l’affaire des 6.000 algériens «espionnés» n’est autre qu’une entreprise menée par les forces aux visées néocolonialistes dont le rôle et la paternité se trouvent dans les grands laboratoires des grandes puissances étrangères qui autorisent à leurs barbouzes tels que le Makhzen et tutti quanti à assurer la mission du sherpa.

Rachid Malik