Projets lancés afin d’améliorer la vie des ruraux

Tiaret/Développement rural

Au cours de la première année à la tête de la wilaya, M. Deramchi Mohamed Amine avait fixé comme priorité la prise en charge des zones d’ombre et la lutte contre les disparités afin de rétablir l’équilibre entre les régions.

Suite au programme présidentiel, devant l’ennemi du Coronavirus, le bilan avancé par le conférencier, selon les chiffres et les visites qui nous ont conduit à travers le vaste sol de Tiaret, on compte 185.571 habitants touchés par 2.703 projets à travers 647 patelins dont 714 projets financés par 8.9 milliards de DA, un matelas financier transféré par une panoplie de chapitres.Lors de la visite qui nous a conduit a travers les trois communes, une panoplie de projets, routes, gaz, eau et l’électrification rurale et à Sidi Djilali Benamar, le wali a inauguré le projet d’alimentation en électricité urbaine, réalisé sur une distance de près de 5 km, au profit de 230 foyers, voire 850 âmes, du quartier Soudani Bouzid.

La seconde étape, Aïn kermesse a bénéficié d’un important projet de la mise en service du projet d’alimentation en électricité rurale, sur une distance de 56,8 km, dont doivent bénéficier 150 foyers, à savoir 442 habitants du patelin Merzouden. Pour le gaz a touché 4.000 âmes regroupées autour de 770 foyers au village Bounawal sur l’axe frontalier Tiaret – Mascara – Saïda. Devant un parterre de journalistes et médias le conférencier avance les statistiques par chapitre, secteur et le montant alloué de chaque projet, avant d’ajouter «un record et un défi dont tout le bloc est réalisé dans les délais pour faire du monde rural, les chemins qui mènent au développement afin de satisfaire chaque famille dont elle ouvre droit au quatre priorités, la route le gaz, l’eau et l’électrification rurale». L’orateur rappelle que parmi les priorités, les routes, ouverture des pistes, l’électrisation rurale,le précieux liquide et la prise en charge des scolarisés ruraux, tels sont les segments qui mènent à un développement durable à travers les quatre coins de la wilaya.

La nouvelle politique figure deux importantes idées, une lutte contre les disparités et la fixation des populations afin d’enterrer le lourd fardeau de l’isolement, l’éloignement et la panoplie des difficultés qui sont les leurs depuis des décennies, le noir, la soif et la boue, a indiqué M. Deramchi. Malgré les contraintes de Corona, le conférencier dresse son bilan, nous avance 647 coins reculés et regroupement de villageois ont bénéficié de 2.703 projets et un matelas financier de 8.9 milliards de cts consommé pour un lot de 714 projets durant l’année 2020, et la nouvelle année a connu un rythme accéléré. L’année en cours 2020 on a réussi de réaliser 414 projets, soit une moyenne de 69 mensuellement et entre deux et trois quotidiennement pour un montant global de 6.3 milliards de cts au profit de 108.723 éparpillés à travers 283 coins du Sersou. Pour ce programme riche le wali de Tiaret nous explique les différents programmes, les projets et les montants versés pour chaque chapitre.

En 2020, 111 lots inscrits au programme PCD avec un montant de 984 millions de DA, suivi par 142 opérations pour un montant de 1.4 milliard de cts en 2021. Au second programme du budget de wilaya, on compte 6 projets avec une enveloppe financière de 54 millions de DA et 181 millions de DA, renforcé par la Caisse du FCCL par 2.766 millions de DA pour lancer 196 opérations, a indiqué l’orateur. Le FNDR a encouragé cette nouvelle politique avec un matelas financier de 24 millions de DA pour la réalisation de 15 projets, s’ajoute le programme PSD avec 119 opérations pour un montant de 464 millions de DA et 2.1 milliards de DA, et la Conservation des forêts engage 9 projets avec montant de 68 millions de DA du chapitre FNDR. Pour le TUP HIMO et le PSC, on compte 29 projets avec un montant de 542 millions de DA. Le wali de la wilaya nous explique son bilan par secteur dont la Conservation des forêts a réussi à lancer 8 opérations à travers 6 villages où peuplent 650 habitants ruraux et la remise en état 60 hectares sur 5 projets à travers les zones bénéficiaires Maghraoui, Ladjdar, Ain Guetta, Zid Medroussa, Nouaflia, Témairia, Djillali Benamar Chehama, Sakhra, Sidi Ali Baala et Ksar Sebt, s’ajoutent trois opérations finalisées à 100 %, a indiqué le wali.

Pour les projets lancés en 2021, il s’agit 12 projets pour 11 patelins où peuplent 3.913 villageois et la finalisation de 8 projets de mises à niveau forestier ainsi que l’ouverture des pistes en cas de catastrophes et incendies. Au chapitre des tronçons, le wali de Tiaret nous avance 31 km réceptionnés au cours du premier trimestre 2021 a Medroussa, Dahmouni, Sebt et Ain Hedid. «L’une des priorités inscrites au calepin du programme présidentiel», selon le wali. Pour l’énergie, selon le bilan du secrétariat générale au cours de l’année 2020, les 48 opérations (gaz – électricité) ont touchées 855 habitants ruraux sur un réseau de 147 km, s’ajoutent 24 projets dans l’énergie solaire et une citerne de propane. Au même chapitre, durant les 6 premiers de l’année en cours, sur les 42 opérations (électricité – gaz) près de 2.000 foyers raccordés à une toile d’araignée de 484 km pour un montant global de 1.189.121.779 DA, s’ajoute au même chapitre 40 projets lancés qui ont touchés 1.700 familles pour un montant de 657 millions de DA. Un défi malgré les contraintes de l’ennemi Corona, on avance au cours du mois de mars le recensement de 266 zones déshéritées peuplées par 5.794 habitants qui seront raccordées dans un avenir par l’électricité rurale afin d’éradiquer l’isolement sur tout le territoire national.

Pour le secteur des travaux publics, l’un des plus importants de la wilaya, reste avec son encadrement et ses cotonniers reste un exemple suite aux interventions musclés sollicités à maintes reprises, qui a réussi à enlever plus de 5.000 tonnes au cours d’une quinzaine avec la mobilisation de 1.000 agents et des centaines d’engins. Pour revenir au réel (2020 – 2021) la réhabilitation de 23 chemins communaux, 10 routes nationales, soit le tiers de la toile d’araignée des 3.000 km qui traversent le poumon de la région du Sersou. L’eau, malgré la pénurie et le gigantesque projet du dessalement de l’eau à l’arrêt, les services de l’hydraulique ont réussi à lancer 149 opérations (différents programmes – secrétariat générale) à travers 76 regroupements, comme suit nous expose le wali de Tiaret : «1.923 habitations rurales raccordées, la réalisation de quatre points de stockage, 19 puits et la mise à disposition de trois citernes pour les foyers lointains». Quant au registre du secrétariat général, ajoute le conférencier : « un réseau de 20 km (AEP) est ficelé dans un laps de temps, 5 châteaux de stockage, 23 puits, 51 citernes et la réalisation de 37 km de réseau d’assainissement».

La DTP s’est taillée la part du lion concernant les projets de développement durable, notamment par l’ouverture des pistes, revêtement des routes, construction de bretelles et ouvrages d’art. Cette visite coïncide aussi avec le secteur de la santé, l’hydraulique, l’électrification rurale, et la scolarisation, s’ajoutent les rencontres (le conseiller du président – société civile – citoyens). Dans un passé, chaque chemin réalisé mène la délégation au patelin perdu, aux oubliés, les cicatrices, et chaque étape nous offre une autre image poignante, nous conduira vers un autre monde, les tombereaux, pour l’eau, devant une réserve de trois barrages, dix-neuf retenues collinaires, quatre mille forages et trois mille puits, sur les hauteurs des hameaux, la pelle et la pioche pour le travail de la terre, sous une ombre, où la bougie fait sa loi. Ici et ailleurs, les corbeaux croassent sur les fils électriques à travers certaines zones, les centres de santé abandonnées, les classes vidées, le rêve des scolarisés d’une croute et autres scénarios.

Mais aujourd’hui, malgré l’ennemi invisible, le tueur en silence et ses contraintes n’ont pas trouvé refuge, un nouveau coup de starter est donné et les chiffres sont là. La nouvelle main a réussi à mettre le paquet avec une nouvelle politique et la collaboration d’une brigade chevronnée. Mais de l’autre côté, des assemblées locales ont connu une autre dimension dont tous les regards sont braqués sur les futures listes de candidatures et la prime d’élu pour ne pas dire une carte blanche utilisée pour des affaires personnelles. Faut-il rappeler que les assemblées de l’A/PW se suivent et se ressemblent. On assiste a des guerres intestines et se sont les fruits du reste récoltés par les commis de l’Etat.

Hamzaoui Benchohra