«Le régime marocain ne doit sa survie qu’à la protection de la France»

Le régime marocain «ne doit sa survie qu’à la protection de la France» et «reste un espion et un collaborateur au service des dirigeants français», a déclaré l’ex-militaire marocain Mustapha Adib au journal électronique La Patrie News, la semaine passée.

Pour cet ancien officier de l’armée de l’air marocaine, «le traité décrétant le placement du Maroc sous protectorat français n’a jamais été abrogé et demeure dès lors valide et en vigueur». Donc, poursuit-il, «il s’agit d’un régime installé et protégé par la France depuis 1912 et cela dure jusqu’aujourd’hui». Dans le même contexte, il précise que «ceux qui rétorqueraient pour opposer les traités de Saint-Cloud, Ex-Les Bains doivent savoir que ces traités en question n’ont été publiés nulle part. Légalement, en droit international, le seul traité qui fait foi, et qui reste en vigueur à ce jour, est celui de 1912, portant protectorat de la France sur le Maroc». C’est ainsi, insiste-t-il, que «le régime marocain reste un espion et un collaborateur au service des dirigeants français». En réponse à une question sur le silence de la France face au scandale d’espionnage Pegasus, dans lequel le Maroc est englué, Mustapha Adib dira : que «le régime français ou un autre, dispose peut-être de preuves incriminant formellement le Maroc, mais ces preuves ne peuvent être présentées publiquement car obtenues illégalement». Citant plusieurs articles, l’ex-militaire précise que des responsables français «ont désigné du doigt les dirigeants marocains» dans cette affaire. Mais, estime-t-il encore, «si l’Elysée se tait, c’est qu’il doit aussi espionner d’autres pays à l’aide de logiciels aussi performants que Pegasus, voire plus».
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