Les économies du continent devraient croître de 3,4%

Croissance

Les économies du continent africain devraient croître de 3,4%, a affirmé le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi A. Adesina, selon un communiqué de la Banque publié sur son site web.

M. Adesina s’exprimait lors d’une session à huis clos avec la chancelière allemande Angela Merkel tenue en fin de semaine, des chefs d’institutions internationales de développement, pour discuter de «la reprise économique mondiale inégale», de l’accès aux vaccins et des stratégies pour sortir de la crise du Covid-19. Selon le président de la BAD, les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI étaient inestimables pour faire face aux vents contraires de l’économie. «Le récent déblocage par le FMI de 650 milliards de dollars en DTS, dont 27 milliards pour l’Afrique, contribuera grandement à augmenter les réserves des pays en développement», a-t-il déclaré.
Il a ajouté «si les pays développés réaffectent 100 milliards de dollars de DTS à l’Afrique, comme convenu lors de la réunion des dirigeants de Paris et par le G7, cela soutiendra davantage une reprise économique plus rapide en Afrique», est-il précisé dans le communiqué. De son côté, le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder, a déclaré que «l’impact de la pandémie sur les marchés du travail était quatre fois plus important que la crise financière de 2008-2009». «Nous avons récupéré peut-être la moitié des dommages causés en termes de travail effectué, mais nous convenons tous que le processus de récupération est incomplet, inégal et fragile», a fait savoir M. Ryder.
Les chefs institutionnels ont inclus des messages de louanges et d’adieu pour la direction de la chancelière allemande sortante lors de sa treizième et dernière séance en tant que chef de l’Etat avec eux. Cité dans le communiqué de la BAD, Mme Merkel a relevé à cette occasion «que la reprise après la pandémie est une reprise à deux vitesses, ce qui est préoccupant». La chancelière allemande a ajouté que le G7, le FMI et la Banque mondiale continuaient de prendre des mesures pour aider les pays à revenu faible et intermédiaire, évoquant notamment les droits de tirage spéciaux du FMI et l’importance de les canaliser d’une manière qui profite aux pays les plus pauvres du monde.
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