Les parents ont l’embarras du choix

Fournitures scolaires à Mostaganem

A quelques jours de la rentrée, beaucoup de parents d’élèves ont commencé à acquérir les fournitures scolaires et autres kits nécessaires. Disponibles et de qualité, ces articles coûteront cependant cher, comme à l’accoutumée.

Entre manuels, livres, cahiers, cartables, tabliers, etc, les listes des fournitures sont de plus en plus longues. En cette dernière semaine de vacances, à Mostaganem, c’est une ambiance spécifique qui règne dans la ville. En cette période de rentrée scolaire, les librairies et les points de vente en gros sont littéralement pris d’assaut par les parents munis de longues listes de fournitures (manuels, cahiers, cartables, trousses, stylos, ardoises, etc.) et souvent accompagnés de leurs enfants qui n’hésitent pas à choisir ce qu’il y a de meilleur et de plus cher. «J’essaie au maximum de répondre aux envies de mes enfants, mais les prix ne cessent d’augmenter, en sus des nouvelles hausses des prix de l’eau, du gaz et de l’électricité qui s’abattent au même moment, ce qui m’oblige à prendreseulement le nécessaire», précise Hafid, père de 3 enfants, tous scolarisés.
En effet, les frais de scolarité sont toujours aussi lourds pour les bourses des parents, que les enfants soient inscrits dans l’enseignement public ou privé. Pour les familles dont les revenus ne permettent pas de dépenser des sommes élevées, dans des fournitures scolaires, elles auront recours aux bouquinistes du quartier, qui mettront à la disposition des acheteurs des livres d’occasion à des prix plus au moins abordables.
Concernant la disponibilité des manuels, qui préoccupent chaque année ces derniers, un grossiste affirme que le marché est bien approvisionné et que les parents n’ont, aujourd’hui, que l’embarras du choix. En tout état de cause, si les uns se sont rabattus sur le crédit pour acheter les premières fournitures, les autres ont opté pour la réutilisation des anciennes fournitures scolaires. Entre les uns et les autres, il y a les plus démunis qui devront attendre le don de la direction des affaires sociales (DAS), pour bénéficier dans la mesure du possible d’un trousseau scolaire.
N.Malik