L’Algérie réaffirme son soutien aux mouvements révolutionnaires anticoloniaux

Diplomatie

L’ambassadeur d’Algérie en Colombie, Hachemi Ahmed, a réaffirmé le soutien constant de l’Algérie aux mouvements anticoloniaux et aux révolutionnaires du monde entier, rappelant le lien étroit entre l’Algérie et feu Nelson Mandela, ancien Président d’Afrique du Sud et figure emblématique de la lutte contre l’apartheid.

A l’occasion de sa participation à la visioconférence organisée par l’association latino-américaine des études Asie/Afrique en commémoration du 30e anniversaire de la visite de feu Nelson Mandela au Venezuela, M. Hachemi a affirmé qu’Alger n’a jamais caché son soutien au leader de la lutte anti-apartheid, Nelson Mandela, rappelant que c’est en 1974 que l’Algérie a obtenu l’exclusion de l’Afrique du Sud de l’Assemblée général de l’ONU, en raison du régime apartheid dans ce pays. L’ambassadeur algérien a, dans sa contribution, réaffirmé le soutien constant de l’Algérie aux mouvements anticoloniaux et aux révolutionnaires du monde entier, en raison de son «prestige de pays ayant acquis son indépendance par les armes», et de son statut de «leader des aspirations des peuples des pays du tiers-monde».
Du Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela au Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap vert (PAIGC) d’Amilcar Cabral, tous les mouvements de libération africains ont été aidés financièrement et militairement par l’Algérie, signale M. Hachemi. «De nombreux militants sud-américains ont également trouvé refuge dans notre pays», a-t-il indiqué. Il a précisé, en outre, que le premier pays visité par Nelson Mandela, au lendemain de sa libération, était l’Algérie en mai 1990 où il avait déclaré : «C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme». «Le Gouvernement et le peuple algériens nous ont apporté un soutien immense, un soutien financier, un soutien matériel, un soutien militaire et un soutien moral», a-t-il dit lors de sa visite à Alger.
Le diplomate algérien a souligné, par ailleurs, que les premiers Sud-Africains à avoir porté les armes, ont été formés par les officiers de l’ALN (Armée de libération nationale). M. Hachemi a évoqué le nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) mis en place par Alger et Pretoria dans le cadre d’une stratégie visant à se placer au cœur de la nouvelle dynamique panafricaine, en plus de la proposition de l’Algérie en 2014 à Addis-Abeba à l’occasion de la 22e session du sommet de l’Union africaine (UA), de baptiser la grande salle des conférences située au siège de l’UA au nom de feu Nelson Mandela, en reconnaissance à son combat contre l’apartheid.
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