«L’économie algérienne a renoué avec la croissance»

Aïmene Benabderrahmane :

C’est par visioconférence que le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, s’est entretenu, mardi, avec une équipe du Fond Monétaire International (FMI), sur les agrégats macroéconomiques et budgétaires, notamment, au regard des répercussions de la pandémie de la Covid-19.

Selon un communiqué du ministère des Finances. Cette audience avec la délégation du FMI, conduite par le chef de Division au niveau du département Moyen-Orient et Asie Centrale du Fond, Mme Geneviève Verdier, intervient dans le cadre d’une mission virtuelle effectuée en Algérie par l’équipe du FMI du 14 septembre au 3 octobre 2021, au titre de l’Article IV des Statuts du Fonds, a précisé la même source. L’objectif de cette mission statutaire est «d’échanger sur les politiques mises en œuvre sur les plans monétaire, budgétaire et financier, ainsi que sur les défis rencontrés sur le plan macroéconomique». Dans ce cadre, les discussions ont porté sur «les agrégats macroéconomiques et budgétaires, notamment, au regard des répercussions de la pandémie de la Covid-19» A ce titre, Aïmene Benabderrahmane a indiqué que «notre économie a fait preuve d’une grande résilience face à la pandémie, sous l’effet des mesures prises pour circonscrire l’impact de la propagation de la pandémie, notamment celles relatives à la préservation de l’activité économique, la rationalisation de la dépense publique et l’encadrement du commerce extérieur». Il a, par ailleurs, précisé qu’en 2021, «l’économie algérienne a renoué avec la croissance après la baisse d’activité qui a caractérisé l’année 2020». Il a rappelé également «les efforts continus déployés par l’Algérie au titre d’un processus ambitieux de réformes et de modernisation, touchant divers domaines à l’instar des réformes fiscale, budgétaire, bancaire, ainsi que la redynamisation du marché des capitaux». De leur côté, les responsables du FMI ont pris «bonne note» des mesures prises par le Gouvernement algérien et qui ont permis d’atténuer l’impact de la pandémie de la Covid-19. Ils ont, dans ce cadre, présenté les principaux axes de cette mission virtuelle du FMI et qui portent notamment sur «les moyens de maintenir la stabilité macroéconomique et de promouvoir l’insertion du marché informel». L’équipe du FMI a, en outre, réitéré sa volonté à poursuivre, à travers l’assistance technique, «l’accompagnement de notre pays dans ses efforts de réformes dans divers domaines de politiques économiques». On sait que le maintien de l’équilibre économique et social est au cœur des priorités de l’Algérie, en cette période de crise sanitaire. L’Algérie a refusé le recours au FMI et ne se soumet pas économiquement à cette institution parce qu’elle est souveraine. La mission virtuelle du FMI, une institution connue pour ses positions anti-sociales, se déroule alors que les députés de l’APN qui discutent du Plan d’action du Gouvernement se montrent insistants sur les questions sociales liées à la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur, l’habitat, l’emploi et le pouvoir d’achat. Ils mettent l’accent sur les principales revendications des citoyens, notamment celles relatives à la santé publique, l’éducation, l’enseignement supérieur, l’habitat, l’emploi et le pouvoir d’achat. Un député a plaidé en faveur d’une hausse des salaires au regard de la situation économique et de la flambée des prix, appelant à la révision de la grille des salaires et du salaire national minimum garanti (SNMG).

L. A.