Bordj-Menaïel, une localité cosmopolite

Boumerdès

Effectivement, la situation actuelle de la localité de Bordj-Menaïel est désolante et même choquante.Et ce, à cause de l’incompétence des hommes qui occupent le devant de la scène. Et dire que cette localité est une ville relais pour tous les passants qui viennent s’approvisionner dans les nombreux marchés de fruits et légumes, dans les foires tells que Proxy, Trigue Essoued, Bazar Naïli Sargene, la foire située devant la daïra, la foire Dubaï et autres. C’est là un constat amer qui n’honore en aucun cas les habitants de cette charmante et paisible ville. La ville du «quinze et demi» agonise depuis plusieurs années à cause des promesses, des mensonges de certains gens malhonnêtes, qui lors des élections promettent monts et merveilles à leurs électeurs, mais une fois installés, que ce soit comme maires ou élus, ils tournent leurs vestes pour s’occuper de leurs propres affaires. Ils n’ont jamais pu changer quoique ce soit et n’ont pu permettre à Bordj-Menaïel de se développer et de promouvoir des activités industrielles, commerciales, touristiques, culturelles et sportives en mesure de répondre aux nombreuses attentes de la population ménaïlie qui ne cesse de subir les conséquences désastreuses. Tout le monde reconnaît que cette agglomération était réputée hospitalière de par la gentillesse de ses habitants, une ville ouverte à tout le monde et où chacun venait se ressourcer et trouver son équilibre moral, chaque visiteur était ébloui par l’attitude admirable de tant d’amabilité de ses habitants. Pour ceux qui ne le savent pas, la localité de Bordj-Menaïel, plus connue par la cité des coquelicots, avait apprivoisé deux grands noms de la Révolution algérienne, le colonel Amar Ouamrane et aussi l’un des grands négociateurs des Accords d’Evian, le stratège colonel Krim Belkacem et possède une grande et riche histoire à tous les niveaux, que ce soit culturel, sportif, social, économique avec un passé glorieux rempli d’évènements de grande envergure durant la Guerre de libération nationale.
Kouider Djouab