Dans quels stades joueront les équipes qualifiées ?

Ligue des Champions et Coupe de la CAF 2021/2022

,Enfin ! La Confédération africaine de football affiche la liste des stades qui ont obtenu la meilleure note, donc approuvés, pour accueillir les compétitions interclubs, Ligue des champions et Coupe de la CAF de la saison 2021/2022.

La CAF ne s’arrête pas là puisque elle avertit que les terrains désignés doivent être équipés de terrains en gazon naturel à partir de la phase de poules pour les deux compétitions. Il y a là, comme un retour à la case de départ, puisque les équipes engagées dans le cadre de ces Ligues ne pourront pas jouer sur leur terrain, dont la JS Kabylie, l’ES Sétif et la JS Saoura. Ceci bien étendu dans le cas où le pas est franchi dans la qualification en phase de poules.

L’Algérie ne compte que cinq stades homologués
L’enthousiasme risque de virer rapidement au désenchantement profond. L’enjeu devient crucial. En donnant ce coup de barre, même si l’Algérie possède cinq stades homologués par la CAF, à savoir le 5-Juillet (Alger), Tchaker (Blida), Omar-Hamadi (Alger), 1er-Novembre (Tizi Ouzou) et le 8-Mai 1945 (Sétif), les clubs n’ont qu’à se plier, ne pas chercher à comprendre le pourquoi, serait le mieux… La CAF ne ferme pas toutes les portes, puisqu’elle annonce que les équipes algériennes peuvent recevoir sur un seul stade à savoir le 5-Juillet, les clubs algériens engagés n’auront que ce stade à utiliser et celui de Tchaker de Blida pour programmer leurs rencontres, lors de la phase de poules.

Toutes les équipes n’ont pas de stades homologués
La belle histoire de la CAF ne s’arrête pas là, puisqu’elle autorise la JSK et l’ESS à évoluer, lors des tours préliminaires, à Tizi Ouzou et à Sétif, par contre le CR Belouizdad aura le stade Omar-Hammadi de Bologhine puisque le stade 20-Août n’a pas été retenu. La JSS aura trois cartes à utiliser, soit celle du stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, de Blida ou de Sétif puisque Saoura, qualifiée cette saison en Coupe de la CAF pour jouer le préliminaire (stade du 20-Août de Béchar n’a pas été retenu).
La situation risque de se compliquer encore davantage si les quatre représentants algériens réussissent leur passage en phase de poules. À ce moment, les clubs algériens n’auront d’autres choix que de se partager les deux stades, le 5-Juillet et Mustapha-Tchaker de Blida, les seuls approuvés par la CAF à ce stade de la compétition. «Avec seulement deux stades qui répondent aux normes, l’Algérie est comptée parmi les pays les plus pauvres du continent en matière d’infrastructures».

Rattraper le retard, c’est possible
En comparaison, le Cameroun (pays hôte de la CAN-2022), l’Égypte et le Maroc possèdent pas moins de six stades en conformité avec les exigences de la CAF, ou encore le Nigeria avec sept stades et l’Afrique du Sud qui a organisé déjà le Mondial-2010 avec 12 stades tous en gazon naturel qui peuvent accueillir les matches de la Ligue des Champions ou Coupe de la CAF de leurs clubs ou autres. Alors, à ces succès correspondent des défis : préserver les valeurs du jeu, rétablir l’incertitude du résultat sportif aujourd’hui de plus en plus déterminé dans les compétitions de clubs par les budgets de ces derniers, défendre l’universalité face à une tendance à l’élitisme. L’urgence est de s’adapter aux évolutions technologiques qui caractérisent les nouveaux stades de football, faut y aller, l’Algérie est un pays de football donc gagnerait à être une référence en matière d’infrastructures sportives, poursuivre les programmes de développement et de construction d’infrastructures et de terrains de jeu notamment à la veille des grandes compétitions internationales qu’elle accueillera en 2022.
H. Hichem

A voir
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