Guterres salue le rôle central et positif de l’Algérie en Afrique du Nord et au Sahel

76e session de l’Assemblée générale de l’ONU

Lors de l’audience accordée à New York au ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, le secrétaire général des Nations unies
M. Antonio Guterres a salué le rôle central et positif de l’Algérie en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et ses initiatives dans le continent. Au cours de cette audience, les deux parties ont passé en revue les développements de la situation dans la région, notamment les efforts de l’Algérie pour promouvoir des solutions pacifiques aux crises en Libye, au Mali et dans la région sahélo-saharienne. Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, la rencontre a également porté sur «les défis qui se posent au processus de décolonisation au Sahara occidental et les voies et moyens de relancer les efforts de l’ONU pour la reprise des négociations entre les deux parties au conflit, Royaume du Maroc et Front Polisario, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à
l’autodétermination et à l’indépendance conformément aux résolutions onusiennes pertinentes», a ajouté le communiqué.
Dans ce cadre, «le secrétaire général des Nations unies a salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives», a conclu la même source. L’Algérie a toujours encouragé les initiatives visant à soutenir l’accès des pays en développement à l’énergie, a affirmé vendredi le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, lors de la réunion de haut niveau sur l’énergie, tenue en marge de la 76ème session de l’Assemblée Générale des Nations-unies.
«Sur les plans international et régional, l’Algérie a toujours encouragé les initiatives visant à soutenir l’accès des pays en développement à l’énergie, à l’instar du Programme énergétique du Nouveau Partenariat pour le Développement du continent africain.
Cette conviction est reflétée sur le terrain par la réalisation de différentes interconnexions énergétiques, y compris électriques, avec les pays voisins», a déclaré le ministre en présentant, au nom du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la contribution de l’Algérie à ce débat.
Il a rappelé que le secteur de l’énergie est l’un des domaines essentiels sur lequel reposait la réussite des politiques nationales de développement.
L’Algérie, depuis son indépendance, a-t-il ajouté, s’est attelée à développer des politiques sociales et économiques globales pour répondre aux besoins fondamentaux du citoyen algérien, y compris la fourniture d’énergie notamment dans les zones reculées, désignées par le Gouvernement comme «zones d’ombres».
Ces efforts, qui continuent a être déployés sur le terrain ont abouti à un taux de couverture de raccordement à l’énergie de l’ordre de 98%, soit l’équivalent de 45 millions de consommateurs, a signalé à ce propos le ministre.
En outre, l’Algérie, qui jouit d’un fort potentiel dans le domaine de l’énergie, travaille toujours pour le développement des infrastructures de base de son secteur de l’énergie.
Elle a également procédé à l’adaptation de son cadre juridique pour réaffirmer sa position de partenaire stratégique et fiable dans ce domaine, a-t-il souligné. Evoquant les efforts déployés par l’Algérie dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, le ministre a indiqué que le pays s’est engagé dans le cadre de l’Accord de Paris à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 7% d’ici 2030, en s’appuyant sur un programme ambitieux visant, entre autres, à développer la filière des énergies renouvelables, afin d’atteindre une capacité de production d’environ 15.000 mégawatts.
M. Lamamra, a, par ailleurs, précisé que le succès des politiques nationales visant à atteindre les objectifs de développement durable, y compris le septième objectif, reste tributaire d’une approche rationnelle permettant à tous les pays d’aller de l’avant pour atteindre cet objectif.
A ce titre, il a souligné quelques principes devant permettre d’aborder les questions liées au domaine de l’énergie dans une perspective de développement durable, dont celui de la reconnaissance de la souveraineté des Etats sur leurs ressources naturelles pour assurer leur indépendance économique.
Moncef Redha