Limogeage en pleine éliminatoire du Mondial FIFA

Sélectionneurs de football

Les défaites des équipes nationales africaines fragilisent les sélectionneurs. Faut-il y voir unmauvais choix des fédérations ou alors parmi les entraîneurs, ils y auraient ceux qui demeurent encore longtemps méconnus, et qui n’ont pas joué un rôle primordial dans l’évolution et les progrès du football Des experts estiment «qu’ils investissent le champ du ballon rond et tentent d’imposer leur vision de la pratique et de l’entraînement. Mais ils se heurtent à divers obstacles qui entravent leur influence durant des décennies». A la veille du Mondial FIFA-2022, des défis sont mis en jeu au niveau de plusieurs, voire de toutes les équipes nationales africaines qui sont appelées à s’assurer une place dans le prochain Mondial qui aura lieu au Qatar l’an prochain. Les professionnels estiment qu’un sélectionneur ne se recrute pas à quelques mois d’un événement sportif mondial, mais cela nécessite du temps. Albert Batteux, l’un des plus célèbres entraîneurs français écrivait «le seul mérite des entraîneurs est d’abord de comprendre sur quels hommes, autrement-dit sur quelles forces et faiblesses ils peuvent compter. C’est ensuite de s’en accommoder et enfin d’en tirer le meilleur parti possible».Le Ghana veut échapper à la déception Le Ghana tient son nouveau sélectionneur !Il aura fallu seulement onze jours après avoir annoncé le limogeage de Charles Akonnor suite au départ raté dans les éliminatoires du Mondial-2022 (une victoire étriquée 1-0 à domicile contre l’Ethiopie, suivie d’une défaite 1-0 en Afrique du Sud). La Fédération ghanéenne (GFA) officialise ce vendredi, la nomination du Serbe Milovan Rajevac, avec prime à la signature estimée à 100 000 dollars et rémunéré à hauteur de 30 000 dollars par mois en remplaçant de Akonnor ! Un sélectionneur qui arrive en retard promet de sauver les meubles, bien que son dernier passage en Afrique du technicien n’a pas donné des résultats (deux matches dirigés avec l’Algérie en 2016) et celui-ci était libre depuis 2019 et un mandat de deux ans en tant que sélectionneur de la Thaïlande. Son retour à 67 ans constitue un pari alors que se profile une double confrontation décisive face au Zimbabwe les 9 et 11 octobre prochains à l’occasion des 3e et 4e journées des qualifications. Sauf gros fiasco d’ici-là, il est aussi amené à diriger le Ghana à la prochaine CAN (9 janvier-6 février 2022) qui verra les Black Stars affronter le Maroc, le Gabon et les Comores dans le groupe C. Les Pharaons veulent se muscler et êtreau Mondial Après le Ghana, c’est autour du sélectionneur des Pharaons Hossam El-Badry et de son équipe technique à partir, et ce, au lendemain du match nul arraché au Gabon (1-1) ! La difficile victoire contre l’Angola (1-0) pour débuter les éliminatoires au Mondial et le nul miraculeusement arraché à la 90e minute face au Gabon ont toutefois conduit «les dirigeants à penser quela suite n’augure rien de bon et qu’il vautmieux prévenir que guérir. La course à sa succession est lancée».Le Togo dans l’impasse ?L’équipe nationale togolaise démarre ses deux premières journées avec deux défaites dans les qualifications pour les éliminatoires du Mondial-2022 et voudrait éviter le naufrage en tenant la barre face aux rafales des prochains adversaires pour sauver la mise et poursuivre sa route vers le Mondial. Et pour se faire, elle annonce qu’elle va faire appel à l’un de ses anciens
joueurs de l’OM Alaixys Romao pour débattre de la stratégie à mettre en oeuvre lors de la double confrontation décisive contre le Congo les 9 et 12 octobre prochains et le
faire figurer dans la prochaine liste du sélectionneur Paulo Duarte. Pour la fédération «il sera là pour nous apporter sa tranquillité,
sa maturité». Il joue encore au haut niveau, en Premier League grecque.

H. Hichem
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nCanal + Sport : Crystal Palace – Brighton & Hove
Albion à 20h
nBeIN S sports 1 : Toulouse – Caen à 20h