Les engagements d’Abdelhamid Hemdani

Les prix du poulet se stabiliseront en octobre

«Les prix de la volaille retrouveront dès ce mois d’octobre leurs stabilités et leurs équilibres», c’est ce qu’a souligné un communiqué publié avant-hier par le ministère de l’Agriculture sur sa page officielle Facebook. En effet, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani, s’est réuni, samedi dernier, avec les
membres du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa), les cadres du secteur et le directeur de l’Office national des aliments du bétail (Onab), pour coordonner et débattre l’envolée des prix de la volaille sur le marché national, des prix qui ont atteint un seuil record depuis des semaines, voire 550 DA/kg pour le poulet.
Selon le communiqué de la tutelle, cette réunion présidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a été consacrée à la présentation et à l’évaluation de la situation actuelle de la filière aviculture au lendemain de la hausse vertigineuse des prix du poulet sur le marché national. Lors de cette réunion, précise-t-on dans le communiqué, les différents facteurs affectant le marché des viandes blanches ont été examinés par le ministre et les cadres du secteur, ainsi que les mesures exceptionnelles à emprunter pour réguler la filière aviculture. A cet égard, le ministre de l’Agriculture a instruit tous les acteurs en vue d’étudier toutes les branches qui composent la filière
afin d’identifier avec précision les problèmes rencontrés ayant conduits à la hausse excessive du prix des poulets sur
le marché. De leur part, les membres du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa), ont expliqué qu’il «n’y a aucune pénurie de poussins destinés à la production de poulets de chair» et que «la hausse de leurs prix est due à la spéculation». D’autre part, les intervenants ont souligné que «la stabilisation à nouveau du marché interviendra à partir du mois d’octobre», selon le communiqué du ministère de l’Agriculture. Par ailleurs, les prix du poulet sur le marché continuent de grimper et pas plus loin qu’hier, ils ont atteint les 550 DA/kg, tandis que le prix d’un kilogramme de l’escalope a frôlé les 1.000 DA. Cette situation a poussé un grand nombre de ménages de s’abstenir du poulet et de s’orienter vers d’autres produits dont les prix sont beaucoup plus cléments. Face à cette situation, l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) envisage d’organiser une campagne qui vise à boycotter l’achat du poulet dont le prix a atteint 550 DA dans plusieurs régions. L’association a précisé que le prix de la viande blanche est excessivement cher et que rien ne justifie une telle augmentation malgré les difficultés que connaît le secteur avicole. Tout en confirmant que les éleveurs de volaille souffrent de l’anarchie, de la mauvaise organisation et de plusieurs problèmes notamment celui lié au coût élevé de l’aliment, qui a atteint les 8.000 dinars.
Sofiane Abi