La vente des pétards n’a pas encore commencé à Oued Rhiou

Relizane

Les Relizanais célèbreront cette année cette fête religieuse avec beaucoup moins de produits pyrotechniques. Tout le monde l’aura remarqué, la vente de ces produits prohibés est en nette diminution. Moins de vendeurs de pétards sur les trottoirs, moins d’explosions qui résonnent à une semaine de cette fête, l’arrivée du Mawlid. Cela est dû au fait que les importations ont chuté et sont sévèrement contrôlées. Les autorités filtrent mieux le passage de ces produits pyrotechniques aux frontières. Elles contrôlent également mieux les marchés. Pour la première fois donc, depuis des années, cette fête religieuse est en mode «silencieux», enfin presque. Même si depuis une semaine les pétards ont refait timidement leur apparition mais à petite dose. Cette situation a fait que ceux qui optent pour ce métier «saisonnier» très rentable, ont vu leurs calculs complètement faussés. C’est le cas d’un jeune de 19 ans qui se remplit les poches, chaque année, grâce à la revente de ces produits pyrotechniques. Les «mharèkats» (pétards), comme ils sont appelés dans le jargon populaire vont-ils faire surface cette semaine ? Mais qu’en est-il de leur prix cette année ? Comme toute bonne économie de marché, la vente de pétards à l’informel dépend de la fameuse loi de l’offre et de la demande. Avec les mesures de restriction prises par les autorités, l’offre est faible cette année. Qu’en sera-t-il alors de la demande ?
N.Malik